Sacrée rock star de la danse contemporaine à New York, Nora Chipaumire évoque la figure de son père et, au-delà, les combats de l’homme noir, dans un Sacre du printemps inversé, dansé sur un ring de boxe !
Une pièce explosive sur un ring de boxe : le père et la fille sont sanglés l’un à l’autre, à la fois liés et opposés. Le père imaginaire se débat, danse et se révolte : contre les pressions, le poids des traditions et du colonialisme. Dans portrait of myself as my father, Nora Chipaumire, née au Zimbabwe et sacrée rock-star de la danse new-yorkaise, évoque son père à la fois super-héros et antihéros. Elle le projette dans les schémas de réussite actuels, à commencer par le sportif conquérant. Aussi, les parures africaines prennent la forme d’armures de football américain. Chipaumire arpente le ring-monde avec Kaolack, danseur issu de la compagnie Jant-bi de Germaine Acogny. Par une sorte de Sacre du printemps doublement inversé, la chorégraphe, primée de trois Bessie Awards, interroge le statut du mâle de peau noire dans le monde actuel. Thomas Hahn pour le dossier de presse du Théâtre de la Ville.
Nora Chipaumire Chorégraphe
Portrait of myself as my father création – première en France
dans le cadre de Brooklyn-Paris Exchange
une coopération BAM, 651 arts & Théâtre de la VilleThéâtre des Abbesses
Du 28 septembre au 1er octobre 2016
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