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Philippe Adrien redonne à l’Ecole des femmes son ressort comique originel

A voir, Les critiques, Paris, Théâtre

Gilles Comode, Patrick Paroux et Joanna Jianoux photo Laura Mariani

Philippe Adrien livre une « Ecole des femmes » comme l’avait imaginé Molière : une pièce qui doit déclencher le rire des spectateurs. Une vraie comédie satirique portée par une très belle distribution. Le miracle Molière opère toujours ! Une reprise à voir !

Vue et revue, montée par Jacques Lassalle ou Didier Bezace, la pièce de Molière retrouve à la Tempête l’idée originelle de Molière. C’est avant tout une farce. Avec cette pièce Molière s’attire les foudres de ses contemporains qui l’accusent de vouloir s’assurer un succès auprès des spectateurs les plus populaires du Théâtre du Palais-Royal (la pièce y a été créée le 26 décembre 1662). On lui reproche aussi cette réflexion sur la condition féminine. Lui s’en défend et assume fièrement l’introduction d’un nouveau genre comique. La pièce sera un succès.

Valentine Galey et Patrick Paroux photo Laura Mariani

Il y a tout d’abord dans le spectacle de Philippe Adrien une atmosphère à la « Vermeer ». La lumière est chaude, il y a peu de couleurs et l’espace est libre. L’action se déroule dans le jardin de la maison d’Arnolphe, devant le jardin potager. Au fond derrière un tulle on aperçoit parfois une pièce – le cachot d’Agnès. Le décor épuré, quasiment monacal, illustre bien l’état dans lequel Arnolphe élève Agnès, sa jeune pupille. La pièce est avant tout l’histoire d’une séquestration. Arnolphe emprisonne Agnès pour se la conserver en mariage.

Patrick Paroux qui joue Arnolphe ne ménage pas sa peine, il arpente de long en large la scène, courant après ses serviteurs (Georgette et Alain) ou éloignant Horace, le prétendant d’Agnès. Les deux jeunes comédiens sont magnifiques. Pierre Lefebvre et Valentine Galey sont rayonnants. Valentine Galey incarne une Agnès délicieuse et facétieuse. On a envie de la voir très dans d’autres rôles.

Tous les ressorts comiques de la pièce sont admirablement bien dessinés par Philippe Adrien. La scène du notaire avec Raphaël Almosni est irrésistible. Et quand Oronte (Vladimir Ant), le père d’Horace et Henrique (Raphaël Almosni – toujours lui), le père biologique d’Agnès arrivent des Amériques, on n’en croit pas nos yeux. Ce sont deux Amish qui se présentent à nous ! Jusqu’au bout Philippe Adrien nous tient en haleine !

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

L’ECOLE DES FEMMES de Molière
avec Patrick Paroux, Valentine Galey, Pierre Lefebvre, Joanna Jianoux, Gilles Comode, Pierre Diot, Raphaël Almosni et Vladimir Ant
décor Jean Haas, lumières Pascal Sautelet assisté de Maëlle Payonne, musique et son Stéphanie Gibert, costumes Cidalia Da Costa assistée d’Anne Yarmola, maquillages Sophie Niesseron et Pauline Bry, collaboration artistique Clément Poirée, direction technique Martine Belloc, presse Pascal Zelcer, administration et tournée ARRT / Philippe Adrien Marie-Noëlle Boyer, Guillaume Moog, Caroline Sazerat, Aurélien Piffaretti.
production : ARRT/Philippe Adrien, compagnie subventionnée par le ministère de la Culture, avec le soutien de l’Adami, en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête.Durée: 2h

Théâtre de la Tempête
du 6 septembre au 2 octobre 2016
du mardi au samedi 20h, le dimanche 16h

27 août 2016/par Stéphane Capron
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