Au printemps 1973, un étrange phénomène frappe les rues de Stockholm : quand vient le soir, la ville se vide presque en entier. Couvre-feu ? Pandémie? Pas du tout. C’est le succès foudroyant d’une série télévisée qui siphonne ainsi la capitale suédoise de ses passant·es. Scènes de la vie conjugale est l’histoire de la descente aux enfers d’un couple bourgeois, réalisée en six épisodes par Ingmar Bergman. Personne ne veut rater cette analyse au scalpel… Tout le monde s’y reconnaît. Lors du confinement, le cinéaste israélien Hagai Levi tourne sa version de l’œuvre en inversant le genre des protagonistes. Johan devient Mira. Marianne devient Jonathan. Cette fois, c’est la femme qui s’en va. À partir de ces matières, de la cruauté de la vie, de ce que chacun·e vit, Mathias Moritz raconte les flux de conditionnements, de fantômes et de rêves qui composent nos vies de couple. Il réinvente la consistance du cœur.
On ne choisit pas ses fantômes
Mise en scène et adaptation | Mathias MoritzJeu | Débora Cherrière, Lucas Partensky
Scénographie | Arnaud Verley
Son | Nicolas Lutz
Lumières | Fanny Perreau
Administration et Production | Victor Hocquet / Laure Woelfli
Production | Dinoponera / Howl Factory
Coproduction | La Filature, scène nationale de Mulhouse
Soutien | Région Grand Est | Ville de Strasbourg | Le Taps – Théâtre actuel et publique de Strasbourg |Le Manège – Scène nationale de Maubeuge | Le Maillon – Scène européenne de Strasbourg | Schaubuhne Lindenfels Leipzig | Art-o-pie Meisenthal.
Durée 1h20
14 et 15 mai 2025
La Filature, SN de Mulhouse (68)
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