Leurs noms sont entrés dans l’histoire ou tombés dans l’oubli : Jeanne Helbling, Frédérique Brion, Adélaïde Hautval, Louise Weiss. Quatre Alsaciennes aux destins exceptionnels, qui ont marqué leur temps en luttant pour leur émancipation. Julien Lewkowicz et Gaspard Raymond, membres de la jeune troupe la saison dernière, leur rendent un hommage tout en sensibilité.
Dans les années 1920 et 30, Jeanne Helbling était une star de cinéma. Hollywood même se l’arrachait. Qui sait que l’actrice avait vu le jour à Thann ? Frédérique Brion a rencontré Goethe à Sessenheim en 1770, il y était étudiant, elle fut son premier amour. La psychiatre Adélaïde Hautval, rescapée des camps nazis, reconnue « Juste parmi les nations », a grandi au Hohwald, avant de faire ses études de médecine à Strasbourg. Quant à Louise Weiss, ardente militante féministe et « grand-mère » de l’Union européenne, elle étend ses racines familiales de La Petite-Pierre jusqu’à Seppois-le-Bas. Créé la saison dernière en écho au spectacle Des femmes qui nagent, le récit de ces vies hors du commun s’entremêle avec des fragments du texte de Pauline Peyrade, évoquant le regard porté par le cinéma sur les femmes. Des inédits, en résonance avec le parcours de ces héroïnes alsaciennes, dans lesquels les comédiens Julien Lewkowicz et Gaspard Raymond ont puisé pour ciseler avec délicatesse cette petite forme intimiste.
Nos héroïnes
texte
Julien Lewkowicz et Gaspard Raymond
mise en scène Julien LewkowiczComédie de Colmar
13 et 14 novembre 2023
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