Le tribunal correctionnel de Paris a condamné cette semaine Nâzim Boudjenah, pensionnaire de la Comédie Française, à six mois d’emprisonnement avec sursis pour des menaces de mort sur son ancienne compagne, la blogueuse de théâtre Marie Coquille-Chambel. Il a été relaxé des violences pour lesquelles il était poursuivi.
Le tribunal correctionnel a condamné Nâzim Boudjenah pour des menaces proférées en 2019 et 2020, assortissant sa peine d’un sursis probatoire de deux ans avec interdiction de contacter la victime, une obligation d’indemnisation et de soin. Le comédien a cependant été relaxé pour des violences en mars 2020 et les poursuites pour d’autres violences ont été annulées pour une raison de procédure. Il a aussi eu une dispense d’inscription au bulletin N°2 du casier judiciaire. Il devra par ailleurs verser 1 500 euros à la jeune femme au titre du préjudice moral.
« Justice a été rendue aujourd’hui », a tweeté Marie Coquille-Chambel après le prononcé de la décision. « Ce qu’il faut retenir, c’est qu’elle est reconnue dans son statut de victime », s’est félicitée son avocate Me Anne Lassalle.
Au contraire, l’avocate de Nâzim Boudjenah a estimé que « la relaxe générale sur les violences est essentielle », parlant d’un « excellent résultat ». « Enfin la justice est passée après des mois et des mois de dénonciation sur les réseaux sociaux et dans les médias par la plaignante », a ajouté Me Florence Bourg.
Avec agences
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