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Myriam Boyer dans Riveria

À la une, Agenda, Les interviews, Paris, Théâtre

@ Manuel Pascal

Myriam Boyer incarne Fréhel sur la fin de sa vie. La pièce a été créée dans le Off à Avignon en juillet 2012 au Théâtre du Chêne Noir. Elle est reprise au Théâtre Les Déchargeurs. Un spectacle qui lui colle parfaitement à la peau, dans une mise en scène sobre et efficace de Gérard Gelas. Rencontre avec la comédienne.

Vous voilà dans un rôle, celui de la chanteuse réaliste Fréhel qui vous tenait à cœur, pourquoi ?

On m’avait donné la pièce une première fois il y a quatre ans mais j’étais déjà engagé sur d’autres projets. J’ai pensé à Gérard Gélas pour mettre en scène. Et c’était la bonne idée. On parle de la même chose et on s’est envolé ensemble.

Cela nous permet de redécouvrir Fréhel…

C’est pas mal d’en remettre un couche sur cette chanteuse exceptionnelle. C’est la chanson réaliste. C’est notre mémoire à tous. C’est bouleversant un trajet de femme comme celui là. C’est un parcours de femme qui me plait. Elle y est allée un peu fort dans la vie, comme on dit et elle en a pris plein la gueule. J’aime la force de ce personnage.

On la suit sur la fin de sa vie…

L’auteur Emmanuel Robert-Espalieu a eu la bonne idée d’imaginer qu’elle repensait au film de sa vie et notamment à Maurice Chevalier avec lequel elle a eu une histoire d’amour quand ils étaient jeunes, puis il est parti avec Mistinguette. Et dans la pièce Maurice revient juste avant sa mort, c’est un fantôme…

Un fantôme mais il est présent sur scène…

Cela permet de raconter toute sa vie, de l’enfance à la mort. Sa mort est belle car son Chevalier vient la chercher et l’emmène sur la Riviéra.

Au tout début du spectacle elle dit à la jeune fille qui l’accompagne : « le public, donne tout au public ! » Est-ce que c’est votre devise aussi ?

Je crains que oui ! J’aime le rapport au public. Elle dit « quand je chantais c’était comme un cri que je poussais sur le coup de la douleur, et je sentais l’écho dans la poitrine de ce qui m’écoutais ». Je trouve cela d’une beauté incroyable. Dans cette pièce j’aime aussi le langage. On réentend des mots de l’époque que l’on entend plus, il y a beaucoup d’images.

Votre public est là, ravi. Est-ce que le fait de créer le spectacle à Avignon, vous enlève de la pression ?

Oh non. L’émotion est très forte. Au contraire. Cela met tout le monde sur un pied d’égalité. Ici on est moins isolé. C’est fascinant cette ambiance.

Propos recueillis par Stéphane CAPRON

RIVIERA  de EMMANUEL ROBERT-ESPALIEU

Mise en scène de GERARD GELAS

Avec MYRIAM BOYER

LAURE VALLES, CLEMENT ROUAULT

Les Déchargeurs

Du 15 avril au 24 mai 2014

Du mardi au samedi à 21h15

17 avril 2014/par Stéphane Capron
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