Quatre protagonistes autour d’une conscience, qu’ils et qu’elles vont ausculter de diverses façons, pure conscience en effet celle qui pose la question « être ou n’être pas ».
Celle d’Hamlet, of course, personnage mis en abîme à travers la réinterprétation d’Heiner Müller.
Au-delà l’investigation psychanalytique, Müller dans Hamlet Machine interroge notre histoire avec son écriture si particulière, qui œuvre, poursuivant Brecht, dans l’entreprise de déconstruction de la dramaturgie classique.
Nathalie Andrès qui signe la mise en scène a resserré la pièce sur le monologue d’Hamlet, avec le chœur des femmes sacrifiées, et par-dessus le père de l’auteur, dont il est dit « un père mort eût été peut-être un meilleur père » ?
Il y a toujours quelque chose de pourri au royaume du Danemark, cependant « toujours repousse l’herbe par-dessus la frontière… »
Müller/Fragments/Hamlet-Machine
AN-NA Compagnie
auteur Heiner Müller
mise en scène Nathalie Andrès
avec Nathalie Nauzes, Olivia Kerverdo, Philippe Bussière, Adrien Alezard
création lumières Didier Glibert
costumes Ophélie Cédric Tirado
traduction Jean Jourdheuildu mercredi 16 au vendredi 18 mai 2018
à 20h30, au Ring (Toulouse)
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