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A tort ou à raison, Michel Bouquet rempile dans un spectacle tristounet

À la une, Décevant, Les critiques, Paris, Théâtre
Michel Bouquet et Françis Lombrail photo Lot

Michel Bouquet et Françis Lombrail photo Lot

Il continue de brûler les planches. Sa vie c’est le théâtre. A 90 ans, Michel Bouquet a délaissé Ionesco et « Le roi se meur »t pour une pièce de Ronald Harwood, passionnante. Il incarne le chef chef d’orchestre allemand Wilhelm Furtwängler accusé d’avoir pactisé avec Hitler. Mais la mise en scène est sans intérêt.

Couple ou non coupable d’avoir servi le pouvoir nazi ? Un artiste en exercice dans une dictature est-t-il complice du pouvoir ? Quelles limites doit-on mettre entre l’art et la politique ? Les thématiques de la pièce de l’anglais Ronald Harwood sont passionnantes. Elles sont toujours autant d’actualité. La pièce est d’une richesse inouïe. Malheureusement cela ne transparaît pas sur scène.

Michel Bouquet avait déjà interprété le rôle du chef d’orchestre de la Philharmonie de Berlin, Wilhelm Furtwängler. C’était il y a une quinzaine d’années. Claude Brasseur lui donnait la réplique dans le rôle du commandant américain Steve Arnold, l’accusateur. Françis Lombrail reprend le rôle avec un jeu poussif totalement désagréable. La mise en scène était signée Marcel Bluwal, ici elle est signée Georges Werler. Elle manque cruellement d’âme et de profondeur. On a le sentiment d’assister à une représentation de « théâtre filmé ». C’est statique, sans mise en perspective.

Michel Bouquet, 90 ans, le Commandeur de la scène française, toujours aussi généreux, rempile avec cette production qui a déjà été montée en tournée. Le public ravi lui offre la standing ovation qu’il mérite. On salue sa longévité, sa carrière. Respect. Mais on souffre de le voir jouer dans ce spectacle sans intérêt.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

A tort et à raison de Ronald Harwood
Mise en scène de Georges Werler
Avec
Michel Bouquet
Francis Lombrail
Juliette Carré
Didier Brice
Margaux Van Den Plas
Damien Zanoly
Durée: 1h45

Dès le 23 décembre au Théâtre Hébertot
Soirée : du mercredi au samedi à 21h
Matinée : dimanche 17h
Représentation exceptionnelle le mardi 29 décembre 2015

24 décembre 2015/par Stéphane Capron
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