Diva et clownesse, l’immense Marilú Marini fait entendre pour la première fois en France un texte d’inspiration autobiographique de sa compatriote et contemporaine, l’écrivaine argentine María Negroni, sur l’amour impossible entre une mère et sa fille.
Dans le beau documentaire que lui consacre Sandrine Dumas, Portrait d’une femme remarquable (2024), Marilú Marini raconte que toutes les choses importantes qui ont traversé sa vie sont toujours avec elle sur scène, que c’est même cela une comédienne au travail. Elle dit aussi : « J’avais cette distance avec ma mère. Je ne sais pas si elle m’aimait. » À l’âge où dans son corps elle redoute de ressembler à cette mère, elle se voit confier ce rôle que María Negroni a adapté de son roman, autour de la relation toxique qu’elle a toujours entretenue avec sa propre mère. Un texte qu’Alejandro Tantanian et Oria Puppo décrivent comme un objet inclassable entre deux surfaces, tel un portrait dans son cadre qui à la fois protège et expose son sujet. Il n’y avait que Marilú Marini pour lui donner vie.
Le coeur du mal
Adaptation pour la scène du roman éponyme de et par María Negroni en collaboration avec Oria Puppo et Alejandro Tantanian.
Mise en scène Alejandro Tantanian
Avec Marilú Marin
Conception de l’espace scénique, de l’éclairage et des costumes Oria Puppo.
Conception sonore et composition musicale Diego Vainer.
Coordination technique Théâtre Kamikaze.Production Le Quai CDN Angers Pays de la Loire.
du 19 au 22 novembre 2025
TNB, Rennes
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