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Marie-Christine Barrault dans « La Découvreuse oubliée » d’Élisabeth Bouchaud

Paris, Théâtre
Marie-Christine Barrault dans La Découvreuse oubliée d'Élisabeth Bouchaud
Marie-Christine Barrault dans La Découvreuse oubliée d'Élisabeth Bouchaud

DR

Élisabeth Bouchaud poursuit sa série théâtrale Les Fabuleuses, consacrée aux femmes scientifiques invisibilisées. Le 4e volet est consacré Marthe Gautier, découvreuse de la Trisomie 21, longtemps attribuée à son collègue Jérôme Lejeune. Le rôle de Marthe Gautier sera interprété à deux époques de sa vie par Marie Toscan et Marie-Christine Barrault.

Rapidement évincée, Gautier ne dira sa vérité sur cette histoire que cinquante ans après. Le Comité d’Ethique de l’INSERM lui donnera raison. La pièce expose également la bataille pour la libéralisation de l’avortement à laquelle Lejeune était farouchement opposé.

Rien ne prédestinait Marthe Gautier, née en 1925 dans une famille d’agriculteurs de Seine-et-Marne, à faire des études de médecine. Elle réussit à devenir interne des hôpitaux de Paris en 1950, à l’âge de vingtcinq ans. Cette année-là, la promotion comptait quatre-vingts étudiants, dont seulement deux femmes.

Son patron, le Professeur Debré, entreprit de la convaincre de partir aux États-Unis pour compléter sa formation. Marthe Gautier y apprit en particulier la technique de croissance cellulaire.

Quand elle rentra en France, elle se retrouva en poste à l’Hôpital Trousseau, dans le service du Professeur Turpin qui cherchait à comprendre l’origine du mongolisme dont il avait l’intuition qu’elle était chromosomique. Pour en avoir le cœur net, il fallait faire de la croissance cellulaire, et personne en France ne maîtrisait cette technique sauf Marthe Gautierr qui mit en place une série d’expériences — en partie sur ses deniers personnels.

Elle réussit à prouver que l’origine du mongolisme était bien une aberration chromosomique : la trisomie 21.

Malheureusement, le microscope qu’elle utilisait ne permettait pas de prendre de photographies, nécessaires pour la publication des résultats. L’assistant de Turpin, Jérôme Lejeune, proposa de faire, à l’étranger, de bons clichés. Gautier ne revit ni ses lames, ni les photos, et Lejeune présenta la découverte comme étant la sienne. Mais Lejeune fut, d’une certaine façon, pris à son propre piège. À la suite de cette découverte, et grâce à l’avancée des amniocentèses, les femmes porteuses d’enfants trisomiques furent autorisées à avorter. Or Lejeune, catholique très pratiquant, était farouchement opposé à l’avortement. Il créa d’ailleurs le mouvement « Laissez-les vivre », qui fut au cœur de la bataille contre l’adoption de la loi Veil pour sa libéralisation.

Marthe Gautier ne s’est autorisée à dire sa vérité sur la découverte de la trisomie 21 que cinquante ans
après. Le Comité d’Ethique de l’INSERM lui a donné raison.

La Découvreuse oubliée [création]
Texte Élisabeth Bouchaud
Mise en scène Julie Timmerman
Avec Marie-Christine Barrault : Marthe Gautier entre 2007 et 2014
Marie Toscan : Marthe Gautier entre 1955 et 1958
Et Matila Malliarakis et Mathieu Desfemmes

SCÉNOGRAPHIE = Luca Antonucci
CRÉATION LUMIÈRES = Philippe Sazerat
COSTUMES = Muriel Mellet
CRÉATION SON = Mme Miniature
CRÉATION VIDÉO = Thomas Bouvet
ACCESSOIRES = Olivier Defrocourt

Du jeudi 22 janvier au dimanche 29 mars
Théâtre la Reine Blanche, Paris
Du mercredi au jeudi à 19h, samedi à 18h,
dimanche à 16h

1 décembre 2025/par Dossier de presse
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