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Une dernière Répétition avec Emmanuelle Béart, Audrey Bonnet, Denis Podalydès et Stanislas Nordey

À la une, A voir, Gennevilliers, Les critiques, Théâtre, Valenciennes
photo Marc Domange

photo Marc Domange

Après le choc de « Clôture de l’amour » véritable succès planétaire, Pascal Rambert était attendu comme le loup blanc en 2015 avec cette nouvelle création. Il n’a pas déçu. « Répétition » est une pièce merveilleuse qui met en scène un groupe de théâtreux désenchantés. L’occasion de la revoir une dernière fois à Gennevilliers à quelques jours du départ de son directeur.

Reprenant le principe de « Clôture de l’amour« , Pascal Rambert a bâti son texte autour de quatre longs monologues (en donnant à chaque personnage le vrai prénom des acteurs). Ils s’enchaînent et permettent de construire l’histoire de ce collectif sur le point d’éclater. Il y a les deux comédiennes (Audrey Bonnet et Emmanuelle Béart), l’auteur (Denis Podalydès) et le metteur en scène (Stanislas Nordey).Cette répétition se déroule dans une salle de sport, un vaste gymnase avec un énorme panier de basket. Le décor est somptueux.

C’est Audrey qui dégaine la première. Elle annonce qu’elle quitte la « structure ». Avec sa fragilité corporelle, l’écriture abrasive de Pascal Rambert prend une dimension émouvante. Puis c’est Emmanuelle qui s’exprime. Elle est plus optimiste plus humaine et plus réaliste. Elle parle de jouissance. Puis Denis prend la parole. C’est l’auteur

« Je suis devenu écrivain pour tuer« . Il a cru pouvoir changer le monde. Enfin Stan, le metteur en scène parle à son tour. »Il fallait inventer, tuer les anciennes représentations« . Beaucoup des phrases prononcées par Stanislas Nordey colle à son image, à son travail.

Le recours au monologue donne beaucoup d’énergie sur le plateau. A de très rares moments, le dialogue devient choral, c’est fugace et cela replace le groupe au centre de la pièce. Chacun des membres du groupe écoute les autres s’exprimer. Parfois ils se couchent pas terre, se roulent en boule. La mise en scène de Pascal Rambert est magnifiquement réglée. Il crée véritablement une chorégraphie des déplacements. Les comédiens sont parfois proches du public ou plus en profondeur dans le décor.

Deux carrés lumineux naviguent au dessus de la scène. Les éclairages passent du rouge sanguin à de l’orange mordoré. Le plateau est tout le temps en mouvement. La langue brute, directe, à fleur de peau de Pascal Rambert permet à chaque comédien de réaliser une véritable prouesse. C’est un grand plaisir de retrouver cette écriture qui résonne comme un cri du cœur.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Répétition
Texte, mise en scène, chorégraphie, Pascal Rambert
Avec Emmanuelle Béart, Audrey Bonnet, Denis Podalydès, Stanislas Nordey, Claire Zeller
Scénographie, Daniel Jeanneteau
Lumière, Yves Godin
Musique, Alexandre Meyer
Costumes, Raoul Fernandez, Pascal Rambert
Assistant mise en scène, Thomas Bouvet
Directrice de production, Pauline Roussille

Production déléguée : T2G-Théâtre de Gennevilliers centre dramatique national de création contemporaine.
Coproduction : Festival d’Automne à Paris ; Célestins Théâtre de Lyon ; Théâtre Vidy-Lausanne ; TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers ; Théâtre National de Strasbourg ; La Comédie de Clermont-Ferrand, scène nationale ; CDN Orléans/Loiret/Centre ; CNCDC de Châteauvallon ; Le phénix scène nationale Valenciennes.
Ce spectacle fait partie du projet d’éducation artistique et culturelle Parcours d’auteurs soutenu par la SACD.
En partenariat avec France Culture

Théâtre de Gennevilliers
19, 20, 21, 22 déc 2016 à 20h30

19 décembre 2016/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. Anne
    Anne dit :
    15 décembre 2014 à 7 h 54 min

    « Le décor est somptueux… »: c’est de l’ironie?

    Répondre

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