Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Les Chevaliers de la table ronde débridés de Pierre-André Weitz

À la une, A voir, Angers, Bordeaux, La Rochelle, Les critiques, Paris, Reims, Théâtre musical, Toulon
Les Chevaliers de la table ronde © Guillaume Bonnaud

Les Chevaliers de la table ronde © Guillaume Bonnaud

Le Palazzetto Bru Zane et la compagnie Les Brigands exhument un opéra bouffe français totalement tombé dans l’oubli. Ces Chevaliers de la table ronde du compositeur Hervé n’ont jamais été joués depuis sa création en 1866. Le metteur en scène Pierre-André Weitz en fait une œuvre joyeusement délurée.

Un opéra bouffe où ne mange pas ! L’affiche donne le ton. Cet opéra est fait pour rire et on se lâche sur le plateau. Pierre-André Weitz, scénographe d’Olivier Py a choisi le blanc et le noir comme couleurs pour son décor, hommage aux films burlesques du cinéma muet, hommage aussi à Daniel Buren avec ces lignes verticales. Il règne sur le plateau un joyeux bazar. Des clowns dansent avec des chaussures à talons aiguilles, la fée Mélusine est une créature nymphomane en guêpières et jarretelles. Le chevalier Roland parle avec un accent de la banlieue !

Les preux chevaliers se livrent à un tournoi (hétérosexuel) organisé par le Duc Rodomont qui offre en guise de 3ème prix, la main de sa fille gironde, Angélique. Cet opéra est un prétexte à la franche rigolade et Pierre-André Weitz n’y va pas de main morte. Sa mise en scène déménage entre orgies sexuelles débridées et clins d’œil à Offenbach et à Bizet, on ne s’ennuie pas une seconde.

Avec ces Chevaliers on redécouvre Louis-Auguste-Florimont Ronger dit Hervé, l’auteur de cet opéra donné pour la première fois le 17 novembre 1866 aux Bouffes-Parisiens. Grand rival d’Offenbach, Hervé n’a pas eu le même succès. Celui qui a créé en 1854 un café concert sur le boulevard du Temple (aujourd’hui le Théâtre Déjazet) est ainsi réhabilité.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Hervé, Les Chevaliers de la Table ronde
Opéra-bouffe en trois actes, paroles d’Henri Chivot et Alfred Duru
Musique de Louis-Auguste-Florimond Ronger dit Hervé (1825-1892)
Représenté pour la première fois le 17 novembre 1866 au Théâtre des Bouffes-Parisiens
Version pour treize chanteurs et douze instrumentistes
Compagnie Les Brigands
Direction musicale Christophe Grapperon
Mise en scène Pierre-André Weitz assisté de Victoria Duhamel
Costumes et scénographie Pierre-André Weitz assisté de Mathieu Crescence et Pierre Lebon
Lumières Bertrand Killy
Rodomont, le duc Damien Bigourdan
Sacripant, sénéchal Antoine Philippot
Merlin, enchanteur Arnaud Marzorati
Médor, jeune ménestrel Manuel Nuñez Camelino (dates de 2015) / Mathias Vidal (dates de 2016)
Totoche, la duchesse Ingrid Perruche
Angélique, sa belle-fille Lara Neumann
Mélusine, magicienne Chantal Santon Jeffery
Fleur-de-Neige Clémentine Bourgoin
Roland, chevalier errant Rémy Mathieu
Amadis des Gaules David Ghilardi
Lancelot du Lac Théophile Alexandre
Renaud de Montauban Jérémie Delvert
Ogier le Danois Pierre Lebon
Transcription de Thibault Perrine pour treize chanteurs et douze instrumentistes
Création le 22 novembre 2015 à l’Opéra national de Bordeaux

Théâtre de l’Athénée
16 décembre 2016 > 7 janvier 2017

16 décembre 2016/par Stéphane Capron
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
L’Île du rêve opéra de Reynaldo Hahn d’après Loti par Olivier Dhénin
Une nouvelle structure juridique pour sauver les Chorégies d’Orange
Frederic IovinoPelléas et Mélisande au bord d’un gouffre amer
Aviel Cahn va prendre la direction du Grand Théâtre de Genève à partir de la saison 2019/2020
Billy Budd : la calme tempête Deborah Warner à Madrid
Le Bolchoï de Moscou et le Metropolitan Opera de New York vont coproduire trois opéras
Le festival Palazzetto Bru Zane 2025
Un Festival des Opéras traditionnels à Malakoff au Théâtre 71
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut