Quels sont les effets d’une vie de labeur sur les corps ? Dans Les cent mille derniers quarts d’heure, Matthieu Barbin questionne le rapport du corps au travail et les métamorphoses mentales et physiques qui en découlent. Un solo où la performance devient moteur pour soulever les ressorts d’un système et de ses paradoxes.
Sara a été laitière, elle a travaillé chez Nanette devenue Elis Aquitaine, leader européen de l’ultra propreté, aux draps puis aux serviettes éponges, elle aurait voulu être célèbre, elle a été carreleur et elle a fait des ménages aussi, elle a été oui on va dire mécanicien.
Elle a bien travaillé, elle a plutôt pas mal réussi. Elle voulait de belles choses. Maintenant il va falloir s’arrêter, mais elle se demande si elle ne pourrait pas, tout de même, en faire un peu plus, histoire de.
Dans les cent mille derniers quarts d’heure, Sara embrasse différents corps, les siens et les autres, ceux de sa famille. Son corps est un ensemble de prises de paroles, qui interroge nos tentatives de fuite, nos chutes puis nos rêves, notre envie de ne pas ressembler à nos mères, nos oncles, et ce qui nous lie à eux, quoi qu’on fasse.
Les cent mille derniers quarts d’heure
Chorégraphie, mise en scène, interprétation Matthieu Barbin
Avec Sara
Travail des voix, collaboratrice Dalila Khatir
Travail des textes Jonathan Drillet
Son Vanessa Court
Lumière Loren Palmer
Costume Cédrick Debeuf
Perruque Sébastien Poirier
Production et diffusion Claire Guièze pour Le Petit Bureau
Co-productions et soutiens Manège, scène nationale – Reims / Centre Chorégraphique National d’Orléans / Les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis / Scène Nationale d’Orléans / Centre National de la Danse – Pantin et La ménagerie de Verre – Paris, dans le cadre de prêts de studiosLes cent mille derniers quarts d’heure a bénéficié d’un accueil en résidence de création au Manège
La Ménagerie de Verre
5 , 6 et 7 avril 2022 – 20h30
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