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Le triomphe de Dave St-Pierre au Théâtre de la Ville

Agenda, Danse, Paris

Il avait enflammé le Festival d’Avignon 2009, dans le cloître des Célestins, après avoir été découvert en 2008 par Guy Darmet à la Maison de la Danse à Lyon, Un peu de tendresse bordel de merde arrive enfin à Paris, sans une ride, avec toujours autant de folie et de poésie, et sa cohorte de femmes et d’hommes nus qui continuent de nous offrir leur sueur, et leurs plus beaux atouts…

Dave St-Pierre a commencé à danser à l’âge de cinq ans. Il apprend les claquettes pendant sept ans. Il participe à plusieurs tournages télévisés dont la Télé-série 101 ouest, avenue des Pins de Radio-Canada en 1984. En 1990, il entre au Cégep en Littérature et Cinéma et travaille avec la troupe de danse Mia Maure Danse, dirigée par Marie-Stéphane Ledoux et Jacques Brochu. En 1992, il fait son entrée aux Ateliers de danse moderne de Montréal comme boursier, et quitte l’école en 1993 pour aller travailler avec Brouhaha Danse. Il collaborera avec cette compagnie pendant plus de six ans. Il dansera ensuite auprès de plusieurs chorégraphes, dont entre autres, Harold Rhéaume, Jean-Pierre Perrault, Estelle Clareton, Pierre-Paul Savoie, Alain Francoeur et ce, à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe. C’est avec les chorégraphies de Daniel Léveillé, Amour, acide et noix et La Pudeur des icebergs que Dave se forge une renommée internationale. Il participe à deux productions de Cinéquanon Film, dont le film L’enfant de la musique où il tient le rôle principal: Mozart. Il crée plusieurs pièces chorégraphiques, dont Le no man’s land show en 2003, mais c’est avec La Pornographie des âmes que Dave se fait remarquer. En 2004, cette œuvre est présentée à Tangente, à l’Usine C et à l’Agora de la danse. Il entreprend une tournée européenne-Munich, Francfort, Berlin, Wolfsburg, Salzbourg et Amsterdam pour revenir en force à Montréal au Festival de Théâtre des Amériques, un an seulement après la création de la pièce. La pièce remporte le prix Mouson Award 2005 à Francfort. Il est le premier canadien à recevoir ce prix. Il est nommé personnalité de l’année 2004-2005 par Radio-Canada, le Mirror, The Gazette, le ICI, la Presse, le Devoir et le magazine allemand BALLETANZ. Un vent nouveau souffle sur la pièce, deux ans après la création, et elle fut représentée en février 2006 pendant le prestigieux festival Montréal en lumière. À l’automne 2006, la compagnie a présenté simultanément La pornographie des âmes (à Milan, Lausanne et Copenhague) et la nouvelle création Un peu de tendresse bordel de merde! en première mondiale au Festival Dance 2006 de Munich, puis à Francfort au Mousonturm.

Un peu de tendresse bordel de merde de Dave St-Pierre

CONCEPTEUR SONORE Emmanuel Schwartz

TEXTE Enrica Boucher

MUSIQUE Pierre Lapointe, Emmanuel Schwartz,

Dave St-Pierre, Cat Power, Arvo Pärt

COSTUMES Eugénie Beaudry, Dave St-Pierre

CONCEPTION LUMIÈRES Alexandre Pilon-Guay

RÉPÉTITEUR Philippe Villeneuve

EN COLLABORATION AVEC Enrica Boucher,

Eugénie Beaudry, Camille Loiselle-D’Aragon,

Julie Carrier, Julie Perron, Karina Champoux,

Sarah Lefebvre, Aude Rioland,

Emmanuelle Bourassa-Beaudoin,

Ève Pressault-Chalifoux,

Geneviève Bélanger, Silke Grabinger,

Sophie Dalès, Marie-Ève Quilicot,

Alexis Lefebvre, Luc Boissonneault,

Éric Robidoux, Renaud Lacelle-Bourdon,

Simon-Xavier Lefebvre, Francis Ducharme,

Gabriel Lessard

EN ALTERNANCE Gaëtan Viau, David Laurin,

Anne Thériault, Julien Lemire,

Frédéric Tavernini, Michael Watts,

Brigitte Poupart, Marc-André Goulet,

Marie-Ève Carrière, Brigitte Poupart,

David Strasbourg, Sylvia Camarda,

Vincent Morelle, Guillermina Kerwin

Coproduction Agora de la danse – Usine C, Maison de la culture Frontenac – Szene Salzburg – Théâtre Sévelin 36 Lausanne – Dance Festival Munich – Mouson Künstlerhaus Mousonturm Frankfurt – JuliDans Amsterdam – Centre national des Arts – Scène Québec Scène Ottawa.

Cette pièce a reçu le soutien du conseil des Arts du Canada, du conseil des Arts et des Lettres Québec, des Affaires étrangères et commerce international Canada.

Théâtre de la Ville jusqu’au 29 mai 2011

26 mai 2011/par Dossier de presse
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