Le Synptac-CGT appelle à ce qu’il n’y ait aucun lever de rideau le 31 janvier

Mardi 31 janvier sera la 2e journée du mobilisation en France contre le projet de la réforme des retraites du Gouvernement. Le Synptac-CGT lance un appel dans un communiqué pour qu’il n’y ait pas un seul lever de rideau le 31 janvier.

Le Synptac-CGT explique que parmi les manifestants du 19 janvier, étaient présents en masse « les personnels techniques, administratifs et d’accueil du spectacle vivant et de l’événementiel. (…) Cette réforme, si elle venait à être adoptée, serait une catastrophe pour les travailleurs et travailleuses que nous sommes :
– Parce que rares sont les technicien·ne·s et personnels administratifs du spectacle à réussir à se maintenir en emploi jusqu’à la soixantaine (les salarié·e·s âgé·e·s de 56 ans et plus ne représentent que 13 % de l’ensemble des salarié·e·s du spectacle vivant, pour les technicien·ne·s intermittent·e·s, les 56 ans et plus ne représentent que 9 %…) du fait de conditions de travail souvent pénibles ;
– parce que la faiblesse de nos salaires (inférieurs de 26 % à la moyenne nationale selon un rapport de la Cour des comptes) et donc des cotisations afférentes ne permettent déjà pas actuellement de garantir des niveaux de pension décents ;
– Parce que l’annonce d’une pension minimale à 1 200 € n’est qu’un mirage, puisqu’il faut avoir eu une carrière complète au SMIC pour en bénéficier, excluant ainsi un grand nombre d’intermittent·e·s ainsi que toutes et tous les salarié·e·s ayant connu du temps partiel (répandu dans nos secteurs) ;
– Parce que de grandes incertitudes pèsent sur les régimes spéciaux de l’Opéra national de Paris et de la Comédie-Française, face à la bataille parlementaire qui va s’ouvrir ;
Parce que les inégalités seraient aggravées, entre les plus aisé·e·s et les plus précaires, entre les carrières longues et les moins longues, entre les femmes et les hommes, et entre les générations ».

Le SYNPTAC-CGT appelle les personnels techniques, administratifs et d’accueil du spectacle vivant et de l’événementiel à amplifier leur participation à cette mobilisation par une une journée de grève massive dans le spectacle.