Lorsque le rideau se lève, Don Alvaro s’apprête à fuir avec Leonora. Las, les deux amants sont surpris par le père de cette dernière. Alvaro jette ses pistolets à terre mais voilà qu’un coup de feu part et tue le père : la force du destin est impitoyable et se rit du sort des hommes. Grande fresque pleine de coups de théâtre, La Forza del destino est aussi un ouvrage ancré dans son époque. En 1861, Verdi a accepté de devenir député pour servir ses idéaux politiques. Mais le Risorgimento bat de l’aile et le compositeur est en proie au doute. Cette mélancolie noire imprègne « La Forza ». L’opéra devient le lieu où les rêves se brisent sur le mur de la réalité, mais d’où s’élève un fragile chant d’espoir d’une beauté envoûtante.
LA FORZA DEL DESTINO
MELODRAMMA EN QUATRE ACTES (1862)
Musique :
Giuseppe Verdi
Livret :
Francesco Maria Piave
Direction musicale :
Nicola Luisotti
Mise en scène :
Jean-Claude Auvray
Décors :
Alain Chambon
Costumes :
Maria Chiara Donato
Lumières :
Laurent Castaing
Chorégraphie :
Terry John Bates
Chef des Choeurs :
José Luis Basso
Il Marchese di Calatrava :
Carlo Cigni
Donna Leonora :
Anja Harteros
6 > 18 juin
Elena Stikhina
22 juin > 9 juil
Don Carlo di Vargas :
Željko Lučić
Don Alvaro :
Brian Jagde
Preziosilla :
Varduhi Abrahamyan
Padre Guardiano :
Rafal Siwek
Fra Melitone :
Gabriele Viviani
Curra :
Majdouline Zerari
Mastro Trabuco :
Rodolphe Briand
Un Alcade :
Lucio Prete
Un Chirurgo :
Laurent LaberdesqueORCHESTRE ET CHOEUR
DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
COPRODUCTION AVEC LE GRAN TEATRE DEL LICEU, BARCELONE
Opéra Bastille
du 06 juin au 09 juillet 2019
Triste spectacle hier à l’ Opéra de Paris. Violetta Urmana chante très mal le rôle.Toute la partie mezzo-forte est aigre et criée. Une voix qui part dans tous les sens. Le ténor Alvarez est remplacé par M. Todorovitch,les aigus sont poussés, la voix est usée.
Seuls les choeurs sauvent la représentation.
passons sous silence la mise en scène et les pauvres toiles peintes. Un spectacle indigne de notre première scène nationale.
je confirme les propos de Jean-Paul
spectacle vu le jeudi 15 décembre, vraiment indigne de la « grande boutique », n’apportant rien avec une mise en place des chanteurs et une pauvreté du décor. Pourquoi ce fauteuil en permanence présent sur la scène? Chef excellent mais, ce n’est pas la peine de l’écrire, Jordan connait bien sa partition.
Encore une soirée de louper à l’Opéra. Un conseil : allez à l’Athénée, salle dans laquelle des opéras inconnus sont représentés tout le long de cette saison