Aix fête ses 70 ans, ce sera la dernière édition concoctée par Bernard Foucroulle qui cède son fauteuil à Pierre Audi. Katie Michell ouvre le festival avec Ariane à Naxos, puis Vincent Huguet donnera une nouvelle version de Didon et Énée de Purcell avec la collaboration de la romancière Maylis de Kerangal.
Katie Mitchell revient au Festival d’Aix avec Ariane à Naxos de Strauss. Il s’agit de son premier spectacle présenté au Théâtre de l’Archevêché (Mercredi 4, vendredi 6, lundi 9, mercredi 11, samedi 14 et lundi 16 juillet 2018 à 22h). La distribution compte neuf artistes passés par l’Académie du Festival d’Aix, notamment Sabine Devieilhe, Lise Davidsen, Andrea Hill et Jonathan Abernethy, qui donneront chacun un concert pendant le festival.
Vincent Huguet aura aussi les honneurs au Théâtre de l’Archevêché, il met en scène Didon et Énée de Purcell. Pour remplacer le prologue original dont la partition est aujourd’hui perdue, il a confié à la romancière Maylis de Kerangal l’écriture d’un nouveau prologue d’une quinzaine de minutes. Il s’agit du premier texte théâtral de l’autrice de Réparer les vivants (2013). Cette production avec l’Ensemble Pygmalion réunit une distribution jeune avecla soprano sud-africaine Kelebogile Pearl Besong qui fait ses débuts dans le rôle-titre. (Samedi 7, mardi 10, jeudi 12, vendredi 13, mardi 17, mercredi 18, vendredi 20, lundi 23 juillet 2018 au Grand Théâtre de Provence).
Rarement donné, L’Ange de feu a été composé par Prokofiev entre 1922 et 1927, mais n’a été créé en version de concert qu’en 1954, quelques mois après la mort du compositeur. Prokofiev a lui-même écrit le livret de son opéra, en adaptant le roman éponyme mystique et sulfureux du poète symboliste russe Valery Brioussov. Ce sera l’occasion de découvrir en France le travail du metteur en scène polonais Mariusz Treliński. Son esthétique contemporaine, oscillant entre réalisme et abstraction, est influencée par l’univers du cinéma. (Jeudi 5, samedi 7, vendredi 13, dimanche 15 juillet 2018).
Seven Stones est le premier opéra du compositeur tchèque Ondřej Adámek. Commandée en 2012, l’œuvre a fait l’objet de plusieurs ateliers de recherche et de création lors des précédentes éditions du Festival, réunissant le librettiste, le metteur en scène et chorégraphe Éric Oberdorff et les solistes autours du compositeur. Le poète islandais Sjón, connu notamment pour ses collaborations avec la chanteuse Björk, a écrit un livret empreint de surréalisme, centré sur la quête obsessionnelle d’un mystérieux collectionneur de pierres, à la recherche de ses précieux artéfacts et de son passé. L’histoire se divise en sept tableaux, dévoilant chacun une histoire et un lieu différent – de Paris à Buenos Aires en passant par le Japon et l’Islande – mais reliés entre eux par un élément fondamental : la pierre. (Samedi 7, mardi 10, jeudi 12, dimanche 15 et mardi 17 juillet 2018 au Jeu de Paume).
Enfin on pourra revoir La Flûte enchantée dans la mise en scène de Simon McBurney. (Vendredi 6, lundi 9, mercredi 11, samedi 14, lundi 16, jeudi 19, samedi 21, mardi 24 juillet 2018 au Grand Théâtre de Provence).
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
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