De nos ruines industrielles.
Cette dernière proposition performative clôt la trilogie du Petit Théâtre du Bout du Monde. Elle met en scène les ruines laissées par la civilisation du fer, du charbon et du pétrole. Restes éparpillés d’un monde qui retrace le chemin chaotique d’utopies et de guerre froide ; souvenir de ces travailleurs qui vivaient au rythme de leurs espérances et s’engageaient dans des luttes sans fin.
Le contexte
Début du XXème siècle : l’industrie lourde organisait le travail à marche forcée au service d’un capitalisme triomphant. L’émancipation et le progrès en étaient la promesse. Mais les ouvriers et ouvrières deviendront les outils sacrifiés d’un monstre de charbon et d’acier avide de rendement et de profits.
Intention
Guidés par la lecture de l’Établit de Robert Linhart et La Condition Ouvrière de Simone Weil comme celle plus poétique de Leslie Kaplan dans l’Excès-l’usine, nous plongerons dans le passé, en représentant un paysage de ruines industrielles, là où des vies entières furent dévorées par l’usine et l’atelier.
Le Petit Théâtre du Bout du Monde – Opus III, les ruines industrielles
Conception et mise en scène : Ézéquiel Garcia-Romeu
Dramaturgie et regard extérieur : Laurent Caillon
Marionnettes : Ézéquiel Garcia-Romeu, Martine Le Saout
Installation numérique : David-Alexandre Chanel
Son : Thierry Hett, en cours de distribution
Éclairage : en cours de distribution
Jeu et manipulation : Simon T. Rann, Roxane Merten-Pallanca
Stagiaires : Anaïs Oliva-Blin, Fanny Delacourt, Héléna Prieur
Coproduction
Théâtre de la Massue – Cie Ézéquiel Garcia-Romeu ;
Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières ;
Théâtre National de Nice (TNN).
Recherche d’autres coproductions en coursLe projet est soutenu par l’Institut français
du 14 au 16 mai 2025
Théâtre National de Nice
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