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Le Nerf, la pièce free jazz de Guillaume Malvoisin

Agenda, Dijon, Théâtre musical

© V.Arbelet

Le cagibi d’une salle de cinéma hors d’âge. Des musiciens sont là, jouent pendant les projections puis attendent d’une séance à l’autre en compagnie de Chief, ouvreur du cinéma, de Sam, homme de compagnie vaguement épique et Ernie, boxeur à la manque. Tous attendent le retour du plus jeune parti on ne sait où. Le Nerf est le récit de cette attente, rythmée par les rappels à l’ordre réguliers d’un interphone. Confinés dans ce réduit, ils parlent du souffle et de la lumière, de l’attente, la peur, l’argent. Chacun tente de distraire les autres par des tours, des histoires ou des méditations restées jusque-là sans issues. Les musiciens jouent, tente de se distraire. L’arrivée soudaine de Katz va précipiter la fin des tergiversations. Trick, le jeune cousin de Godot, finit par revenir, lui, mais dans un sale état. Ernie y laisse sa peau. Sam reprend la panière de chocolat à Chief qui se décide enfin à remettre le pied dans la grande course du monde. Les musiciens, eux, entament une nouvelle séance de cinéma, continuent de faire tourner leur univers et sa légende. Il y aura toujours des spectateurs au genre de spectacle que Mister Death fait tourner en chantonnant.

Dans le Nerf, la musique rend visite au théâtre, c’est Godot chez les toxicos, c’est Gorki version free jazz : ce que chacun des personnages ou des spectateurs vient fuir importe peu. Ce qui nous intéresse c’est ce qu’il vient sauver dans ce recoin du monde. Extrait de la note d’intention de Guillaume Malvoisin d’après dossier de presse

Guillaume Malvoisin, auteur, metteur en scène et critique dramatique, Guillaume Malvoisin se lance dans l’aventure du théâtre en 1990 avec la création d’une troupe amateur. Cinq ans plus tard, la troupe devient professionnelle sous le nom du Pitoprakta Teatr. Avec elle, il crée son premier spectacle l’Aboyeur, devient « résident permanent » à l’Abattoir (pôle de création pour les Arts de la Rue) de 1996 à 2002. Entre 1998 et 2004, il travaille avec la Cie le Grenier de Bourgogne comme régisseur de tournée, comédien puis assistant à la mise en scène de Jean Maisonnave. Influencé par des auteurs et metteurs en scène comme Vsevolod Meyerhold, Bertolt Brecht, Tadeusz Kantor ou encore Matthias Langhoff, la musique devient également très vite un élément déterminant dans son travail. En 2004, il fonde la compagnie Les Mécaniques Célibåtaires avec le musicien Alain Douhéret et place la résonance des langages au coeur de leurs expérimentations : musique, écriture, image… En 2010, il prend part à la création de La Générale d’expérimentation (Why Note / Théâtre Mansart – CROUS de Dijon), collectif artistique dijonnais réunissant une quinzaine de musiciens, activistes des musiques improvisées, contemporaines, électroniques et expérimentales. Pour la création du Nerf, il rassemble de vieux complices et réussit à réunir structures musicales Why Note et le Centre régional du Jazz de Nevers et théâtre, le TDB.

Le Nerf

[Création]

texte et mise en scène Guillaume Malvoisin

avec

Lydie Champrenault Katz, Etienne Grebot Ernie, Jean O’Cottrell Chief,

Daniel Scalliet Mister Death, Jacques Ville Sam, Frédéric Sonnet Voix du cadavre,

Reiner Sagel Voix de l’interphone

Sébastien Bacquias contrebasse, Aymeric Descharrières saxophones,

Christelle Séry guitare électrique, Nicolas Thirion traitements sonores

Anthony Dascola son, Sigolène Petey costumes, Patrick Girot décor et régie générale,

Vincent Gredin lumière, Vincent Regnard mouvements, Iliès Moujane coaching boxe

et la participation de l’équipe technique du TDB

Myriam Borel traduction du texte original (Gelber)« The Connection »,

Anne de Bréchard administration, Hugo Wernert diffusion

En collaboration avec le festival Ici l’Onde / Why Note

Production déléguée «Les Mécaniques Célibataires»

Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne – CDN, Festival D’Jazz à Nevers, Why Note

Avec le soutien du Théâtre Mansart – CROUS de Dijon, de la Générale d’Expérimentation, de la Nef – Bibliothèque municipale de la ville de Dijon,

du mardi 21 au vendredi 24 février 2012 à 20h

Salle Jacques Fornier, 30 rue d’Ahuy Dijon

18 février 2012/par Dossier de presse
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