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Le Dibbouk de Shalom Anski par Benjamin Lazar

Agenda, Amiens, Boulogne-Billancourt, Caen, Grenoble, Luxembourg, Marseille, Montpellier, Rouen, Théâtre, Villeurbanne

L’histoire du Dibbouk double d’une dimension fantastique la fulgurance d’un destin amoureux tragique comme celui de Roméo et Juliette. An-ski a su trouver l’équilibre parfait entre les particularités du milieu historique et culturel qu’il veut dépeindre et conserver grâce au théâtre, et l’universalité des sentiments et des idées.Monter cette pièce aujourd’hui, c’est d’abord prendre la mesure de l’événement qu’elle représenta en Europe lors de sa création, c’est comprendre le chemin de pensée des différents artistes qui y travaillèrent et remettre au jour des pans occultés de sa conception, à commencer par sa dimension musicale. Il s’agit surtout pour la troupe du Théâtre de l’incrédule de créer une nouvelle version de la pièce, capable de mêler à nouveau inextricablement, et de façon renouvelée, enjeux esthétiques, enjeux de mémoire et enjeux politiques.

À l’heure où l’interrogation sur ce que nous sommes se double et se conforte d’une agressivité exacerbée envers ce que nous ne sommes pas, la démarche Shalom Anski dans le Dibbouk frappe par sa pertinence. Portant sur la culture juive dont il est issu un regard à la fois aimant et critique, Shalom Anski compose une histoire bouleversante où l’exaltation des beautés et de la force spirituelle d’une religion et d’une société n’empêche pas une critique virulente de la coercition qu’elles engendrent. Le surnaturel est ici une manière de dire la force de révolte contre l’ordre social établi : la force mystérieuse qui s’empare de Léa est aussi celle du refus. Révolution esthétique lors de sa création par sa manière de lier inextricablement la musique à la parole parlée, et le fantastique au réalisme, c’est aussi une révolution de pensée qui se joue dans le Dibbouk: l’effort sans cesse à renouveler que la vie sociale produise plus de liberté, et que l’originalité de la culture de chaque peuple vienne enrichir l’humanité entière.

Le Dibbouk
Mise en scène Benjamin Lazar
Collaboration artistique Louise Moaty
Composition Aurélien Dumont
Direction musicale Geoffroy Jourdain
Chorégraphie Gudrun Skamletz
Scénographie Adeline Caron
Lumières Christophe Naillet
Costumes Alain Blanchot
Coiffures et maquillage Mathilde Benmoussa
Traduction du russe Polina Petrouchina
Traduction du yiddish Marina Alexeeva-Antipov
Conseils sur cantilation de l’hébreu Sofia Falkovitch
Conseils sur la langue yiddish Akvile Grigoraviciute
Avec Paul-Alexandre Dubois, Simon Gauchet, Eric
Houzelot,Benjamin Lazar, Anne-Guersande, Ledoux, Louise Moaty,
Thibault Mullot, Malo de la Tullaye, Léna Rondé,Alexandra Rübner, Nicolas Vial, Pierre Vial
et les instrumentistesVioles et autres instruments Martin Bauer
Serpent et autres instruments: Patrick Wibart
Cymbalum et percussions : Nahom Kuya
Coproduction Printemps des Comédiens

Printemps des Comédiens
du 10 au 12
TGP, CDN de St Denis
21 septembre au 17octobre 2015
TOP Boulogne-Billancourt
3 au 5 novembre 2015:
Maison de la Culture d’Amiens
du 23 au 27 novembre 2015
CDN de Haute-Normandie, Rouen
1er au 3 décembre 2015
MC2: Grenoble
du 9 au 13 février 2016
les Théâtres de la Ville de Luxembourg
du 16 au 17 février 2016
La Criée, Marseille
Du 23 au 25 février 2016
Théâtre National Populaire, Villeurbanne
du 1er au 6 mars 2016
Théâtre de Caen
du 15 au 17 mars 2016

16 mars 2015/par Dossier de presse
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