Pour la troisième fois, Omar Porras crée ce bijou vitriolé, campant lui-même une vieille dame exubérante, « emperruquée » et en dentelles. Succès public et critique dès sa première mise en scène, sa Visite de la vieille dame lui vaut une reconnaissance mondiale. En trois actes d’une tragi-comédie féroce et réjouissante, Friedrich Dürrenmatt démasque la versatilité des valeurs et poursuit une réflexion radicale sur la justice. Amour, vengeance, cupidité et morale mènent une danse macabre où le grotesque du monde se joue de la vérité. Partie sous les insultes, la richissime rombière Clara Zahanassian revient au pays, sept maris plus tard. Les habitants lui réservent un accueil aussi somptueux que le permet leur misère. C’est qu’ils comptent bien lui soutirer quelques millions pour relancer leurs affaires. Elle leur offre cent milliards contre la tête d’Alfred ll, un ancien amant qui l’avait abandonnée. Un spectacle musical et festif, où le baroque du Malandro épouse celui de l’auteur dans un pas de deux grinçant jusqu’à l’apocalypse.
La Visite de la vieille dame
de Friedrich Dürrenmatt
adaptation et mise en scène d’Omar Porras
traduction Jean-Pierre Porret
assistante à la mise en scène Fabiana Medina
scénographie Fredy Porras
avec
Yves Adam l’adjudant, le chef de train, un citoyen
Laurent Boulanger le mari n°7
Olivia Dalric le proviseur, une citoyenne
Peggy Dias le maire, un citoyen
Fanny Duret Madame ILL, une enfant de chœur, une citoyenne
Karl Eberhard Boby (Jacob Hühnlein), Monsieur Hofbauer, un citoyen
Philippe Gouin Alfred ILL, la Mort
Adrien Gygax le curé, un citoyen
Jeanne Pasquier l’huissier, une enfant de chœur, la journaliste,
la secrétaire
Omar Porras Clara Zahanassian, le speaker
Gabriel Sklenar une citoyenne
masques Fredy Porras
costumes Irène Schlatter assistée par Amandine Rutschmann
d’après la création de Maria Galvez et Omar Porras
accessoires Laurent Boulanger
lumières Mathias Roche
musique originale Andrès Garcia Omar Porras Sarten
univers sonore Emmanuel Nappey
directeur technique Gabriel Sklenar
production Teatro Malandro | coproduction Théâtre de Carouge – Atelier de Genève, Maison de la Culture d’Amiens, CNCDC Châteauvallon, Bonlieu – Scène Nationale d’Annecy | avec le soutien de la Ville de Genève, la République et canton de Genève, Pro Helvetia, la Loterie Romande, la Fondation Leenaards, la Fondation Ernst Göhner
Avec l’Arche comme agent théâtral du texte représentéThéâtre 71 à Malakoff
Du 19 au 29 janvier 2016
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