La programmation du Printemps des Comédiens de Montpellier 2019 : Frank Castorf, Simon Mc Burney, Tom Luz

The Cherry Orchard © Jan Versweyvel

Un plateau international a été concocté par Jean Varela pour la 33e édition de son Printemps des Comédiens de Montpellier qui se déroulera du 31 mai au 30 juin. Avec les premières françaises des nouvelles productions de Frank Castorf, Simon Mc Burney et Tom Luz. Et des créations françaises de David Lescot et Jérômes Deschamps.

L’anglais Simon Mc Burney va présenter cet été à Montpellier au Domaine d’O en première française, The Cherry Orchard (29 et 30 juin)avec les comédiens du Toneelgroep Amsterdam d’Ivo Van Hove, une adaptation de La Cerisaie de Tchekhov. L’allemand Frank Castorf présentera sa version de Don Juan de Molière (1er et 2 juin), une production du Residenz Theater avec Franz Pätzold dans le rôle-titre. Le suisse Thom Luz, présentera Girl from the Fog Machine Factory, un spectacle dans lequel il invente des sculptures de fumigènes étonnantes.

Julien Gosselin présentera Le marteau et la Faucille, la troisième partie de sa trilogie Don DeLilo créée l’été dernier au Festival d’Avignon mais dans une version plus resserrée (1h). David Lescot va créér les 14, 15, 16 juin 2019, Une femme se déplace. L’histoire extraordinaire d’une femme d’aujourd’hui, détentrice de tous les attributs de la vie bourgeoise (mari, enfants, foyer, travail, confort, vie douce, etc.) que l’on appelle communément « le bonheur ». Les musiciens du Louvre dirigés le chef par Marc Minkowski présenteront Le Bourgeois Gentilhomme, la comédie ballet de Molière (du 7 au 9 juin) dans une mise en scène de Jérôme Deschamps. Pascal Rambert et le chorégraphe Rachid Ouramdane vont créér Mont Vérité avec jeunes artistes issus de l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg (31 mai, 1er et 2 juin).

Le Printemps des Comédiens programme d’autres spectacles déjà créés et qui seront en tournée, comme le Opening Night de Cyril Teste avec Isabelle Adjani (en ouverture), mais aussi Tous des oiseaux de Wajdi Mouawad, Scala de Yoann Bourgeois ou encore Un instant de Jean Bellorini.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr