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Pas de couvre-feu pour Les Chiens de Navarre !

À la une, Coup de coeur, Les critiques, Paris, Théâtre
Stéphane Capron

photo Stéphane Capron

Les Chiens de Navarre donnent rendez-vous au public pour quelques représentations seulement au Théâtre des Bouffes du Nord pour un spectacle d’improvisation intitulé La Peste c’est camus, mais la grippe est-ce Pagnol ?. Une heure d’improvisation débridée et survoltée.

Partir d’une page blanche, la jeter au sol au fur et à mesure que le pièce se construit, et remplir l’espace de rire et d’intelligence; les comédiennes et comédiens des Chiens de Navarre se retrouvent pour quelques représentations, sous l’œil avisé de son créateur, Jean-Christophe Meurisse, qui peut pour la première fois de l’histoire de la compagnie réunir toute la troupe.

Deux générations sont sur le plateau, certains comédiennes et comédiens n’ont jamais joué ensemble avec chaque soir des invité.e.s exceptionnel·le·s. Créée en 2005, la compagnie Les Chiens de Navarre a transformé le paysage théâtral français depuis 15 ans. De la Raclette en 2005 à Tout le monde ne peut pas être orphelin en 2019 qui faisait voler en éclat l’image de la famille, les Chiens sont toujours restés mordants, fins observateurs de la société française. Alors dans cette période où le contexte sanitaire bouleverse la vie de chacun, leur humour acide fait mouche.

Jean-Christophe Meurisse a proposé aux acteurs qui ont fait l’histoire de la compagnie de se réunir et d’inventer un spectacle différent chaque soir, comme un retour aux sources du fondement des Chiens : l’improvisation. Ils sont libres d’aller et venir à la table et d’occuper chacun à leur tour l’une des six chaises pour développer un personnage, et raconter une histoire, forcément débridée, mais étonnement maitrisée, et c’est là tout l’art de ces comédiennes et comédiens au talent inouï.

Pour la première représentation – avancée pour cause de couvre-feu – on y a croisé le chien woofie, un cosmonaute, un soldat allemand, mais aussi le Professeur Raoult. L’actualité sera au cœur de chacune des représentations, mais pas seulement; tout le substrat qui fait le succès de la compagnie que sont l’humour bien trempé et l’irrévérence reste la colonne vertébrale.

Personne ne se marche sur les pieds. De la puissance de feu de Maxence Tual, à l’acidité d’Emmanuel Laskar, à la douce mélancolie de Claire Delaporte ou la folie contenue de Céline Fuher, les Chiens offrent un festival de virtuosité, pimenté par les coups de sang du génial Pascal Sangla, qui se mêle au public, au risque de faire fuir bruyamment à la fin quelques spectatrices outrées par l’intelligence de l’art de la comédie. Tant pis pour elles. Les Chiens célèbrent tout simplement la liberté. Celle qu’aucune force obscurantiste ne pourra nous confisquer.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

La peste c’est Camus, mais la grippe est-ce Pagnol ?
Performance conçue par Jean-Christophe Meurisse
Avec
Avec en alternance les comédien·ne·s des Chiens de Navarre : Caroline Binder, Solal Bouloudnine, Lorella Cravotta, Claire Delaporte, Céline Fuhrer, Matthias Jacquin, Charlotte Laemmel, Manu Laskar, Hector Manuel, Cédric Moreau, Olivier Saladin, Pascal Sangla, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin, Alexandre Steiger, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent, Adèle Zouane
Et des invité·e·s exceptionnel·le·s !

Durée: 1h

Théâtre des Bouffes du Nord. Du vendredi 16 octobre au samedi 24 octobre auront lieu à 19h (au lieu de 20h30), et ce dès le vendredi 16
octobre. L’horaire des matinées, fixé à 16h samedi 17, dimanche 18 et samedi 24 octobre, reste inchangé.
La durée de la pièce est d’une heure.

Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis Boulevard de la Chapelle, 75010 Paris

17 octobre 2020/par Stéphane Capron
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