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La mort de Georges Wilson, un peu de l'âme de Vilar et du TNP disparaît

À la une, Théâtre

 

Photo : Pacome POIRIER/WikiSpectacle

Photo : Pacome POIRIER/WikiSpectacle

Il est impossible de résumer la carrière de Georges Wilson, avec sa mort, à l’âge de 88 ans, c’est une grande partie de la mémoire du théâtre du 20 ème siècle qui disparaît. Georges Wilson, c’était d’abord l’un des derniers survivants de l’aventure du TNP et du Festival d’Avignon. 

Georges Wilson intègre en 1945 le cours de Pierre Renoir à la prestigieuse École d’art dramatique de la rue Blanche à Paris et se voit engagé par Jean Vilar en 1952 au Théâtre national populaire (TNP). Pour cette salle, il signera en plus de la création d' »Ubu Roi » ou « Tucaret », six mises en scène dont « La Lumière de Bohème » de Valle-Inclan, distinguée du Prix de la mise en scène en 1962. Quittant le TNP en 1972, il créée en Avignon « Ubu à l’Opéra » d’après Alfred Jarry, spectacle qu’il reprendra au Théâtre de l’Est parisien.

Il a dirigé les plus grands comédiens : Edwige Feuillère, Madeleine Renaud, Jacques Dufilho, François Périer, Suzanne Flon, Claude Rich, Delphine Seyrig.

Ses dernières apparitions au Théâtre des Bouffes du Nord ont suscité l’admiration : « Bérénice » de Racine en 2008, dans la mise en scène de son fils Lambert Wilson, avec Carole Bouquet, et récemment en 2009 « Simplement compliqué » de Thomas Bernhard, une pièce qui résumait à elle seule la vie, la carrière de Georges Wilson, voici ce qu’il en disait dans le programme : « Mettre en scène et interpréter Simplement compliqué de Thomas Bernhard est pour moi une manière d’interroger une fois encore le théâtre et le sens que j’ai donné à ma vie en m’y consacrant tout entier. Il y a dans ma rencontre avec l’œuvre de Thomas Bernhard et ce texte en particulier, quelque chose de profondément troublant. En effet, je me retrouve et dans l’écrivain lui-même et dans le personnage qui parle dans Simplement compliqué. Ce que je vais tenter de mettre en scène, d’incarner, c’est ce parallèle entre une vie d’acteur et moi. Je dirai que je connais, pour l’avoir vécue, enfant, cette précarité financière, émotionnelle, corporelle qui est celle du personnage désigné comme « lui », « vieil acteur », et qui est celle de Thomas Bernhard. Enfant, j’étais hyper nerveux et tout me bouleversait d’une manière démesurée. La moindre chose, le moindre fait : une fourmi morte et j’étais malade trois jours durant. Et bien cette hyper-sensibilité je la retrouve dans ce qu’écrit Thomas Bernhard et dans ce que dit le personnage ».

imagev_img_fr_1965Quelques heures après Pierre Vaneck, Georges Wilson rejoint le panthéon des grands hommes de théâtre. Leur route s’était croisée, notamment en 1965 en Avignon, puis à Chaillot, dans Hamlet, mis en scène par Georges Wilson. Pierre Vaneck tenait le ôle d’Hamlet et Georges Wilson celui de Claudius.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 février 2010/par Stéphane Capron
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8 réponses
  1. Isabelle
    Isabelle dit :
    3 février 2010 à 20 h 22 min

    Après Pierre Vaneck, encore un grand nom du théâtre qui disparait…

    Répondre
  2. benjamin feitelson
    benjamin feitelson dit :
    3 février 2010 à 20 h 34 min

    tous mes respect a ce grand homme de theatre,que son ame repose en paix,mes condoleances a lambert wilson,de tout coeur avec lui…..

    Répondre
  3. Théâtre
    Théâtre dit :
    3 février 2010 à 20 h 58 min

    Ce très grand artiste avait toujours oeuvré pour la transmission de l’art et de la culture. Son décès nous endeuille tous.

    Répondre
  4. LAPALUS RICHARD
    LAPALUS RICHARD dit :
    3 février 2010 à 23 h 23 min

    Je suis profondément attristé par la mort de Georges WILSON, grand homme de théâtre. Je pense surtout à la grande aventure du TNP auprès de Jean VILAR avec Gérard PHILIPE et tous ces comédiens merveilleux qui ont travaillé auprès de lui et de VILAR pour le grand, le vrai théâtre populaire.
    Sa carrière fut constellée de grands rôles, de moments inoubliables comme de moments très forts. C’était un homme comme un comédien de caractère. Moi, jeune comédien débutant, j’admirais ce grand artiste comme tous ses partenaires dans ce grand jeu théâtral d’après-guerre où tout semblait possible. Par la suite, j’ai suivi son parcours émaillé de tant de succès.
    C’est un grand homme de théâtre qui disparait. Quand un acteur de cette dimension s’en va, on a tous un peu l’impression que c’est une part de nous-mêmes qui disparait et l’on est triste car on a perdu un être cher, un « artiste » et l’on s’aperçoit que sans lui, l’univers qui nous entoure s’apauvrit davantage encore.
    Le théâtre est en deuil et je lui souhaite « Bonne chance ».
    Il faut nous relever!…Il faut continuer!… Le métier est ainsi fait. Adieu! Georges Wilson! Tu seras toujours avec nous…

    Répondre
  5. Frédéric Norbert
    Frédéric Norbert dit :
    4 février 2010 à 1 h 54 min

    Je l’ai vu dans son dernier rôle aux Bouffes du Nord … je n’oublierai jamais ! Tristesse est un vain mot …….

    Répondre
  6. Julie Philippe
    Julie Philippe dit :
    4 février 2010 à 11 h 32 min

    c’est l’un des grands rois du théâtre qui vient de s’en aller.
    Il me restera en mémoire comme un personnage qui me faisai peur presque!
    C’était un monument de talent et jamais je n’ai vu au théâtre quelqu’un d’aussi impressionnant.

    Je pense à lui.

    Répondre
  7. Julie Philippe
    Julie Philippe dit :
    4 février 2010 à 11 h 36 min

    C’est l’un des grands rois du théâtre qui vient de s’en aller.
    Il me restera en mémoire comme un personnage qui me faisait peur
    presque!
    C’était un monument de talent et jamais je n’ai vu au théâtre quelqu’un d’aussi impressionnant,d’aussi puissant dans ses interprétations.

    Je pense à lui.

    Répondre
  8. avrain
    avrain dit :
    9 février 2010 à 21 h 24 min

    Je ne l’avais vu qu’une fois au théâtre, C’était aux Bouffes du Nord, il y a quelque temps ! Ce fut un grand moment de théâtre pour moi, une énorme leçon pour l’amateur de théâtre que je suis !
    Je suis très attristé par toutes ces disparitions de comédiens de talent en si peu de temps !
    O tristesse !

    Répondre

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