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La Mélancolie des Barbares de Koffi Kwahulé par le Collectif Nose

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@ Pavlos Métaxas

Le Collectif NOSE, qui s’est constitué à l’Ecole Départementale de Théâtre du 91, présente une version remuante et captivante de la merveilleuse pièce du franco-ivoirien Koffi Kwahulé, La Mélancolie des Barbares, dans le cadre du Festival Premiers-Pas au Théâtre du Soleil.

Huit machines à laver pour seul décor sur l’immense scène du Théâtre du Soleil. Une voix, l’oracle, s’adresse à Zac. Son père disparu, Zac devient chef de famille. Il souhaite que sa sœur Lulu porte le voile. « Ca va te protéger » dit-il. Il fricote avec Monique, Baby Mo la femme du Komissari, l’homme fort du quartier. Il aime se lover dans les seins de sa mère et flirte aussi légèrement avec un jeune garçon Judicaël. Il aime regarder en boucle Scarface et rêve de devenir comme Tony Montana, le maître du monde. Zac est « un enfant qui a peur de devenir un homme » lui dit Baby Mo.

La pièce de Koffi Kwahulé est brutale, cruelle, comme la société d’aujourd’hui. Elle décrit de jeunes adultes prisonniers de leur condition sociale bancale, à la recherche du sens de leur vie, contraints à la violence pour s’en sortir. Elle est sophistiquée dans sa construction et merveilleusement bien découpée par le collectif NOSE ( NOSE pour Nord, Ouest, Sud, Est pour signifier les chemins croisés de ces comédiens). La mise en scène de Laurent Franchi et Camille Marois est vive, énergique, sensuelle, cinématographique et chorégraphique ( la scène minée de Scarface – jouée deux fois – que Zac regarde inlassablement est un petit bijou).  Et puis il y a le personnage très touchant de Baby Mo. « Foutez-moi la paix avec ma cochonne de vie ! » dit-elle. Elle doit rendre des comptes à son mari qui pointe vers elle un pistolet. Ce sont alors tous les comédiens qui l’entourent. Le collectif NOSE montre ici un très beau travail choral, avec une très belle maitrise qui force l’admiration. A voir et à soutenir.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

La Mélancolie des Barbares

De Koffi Kwahulé

Mise en scène: Camille Marois et Laurent Franchi

Costumes: Camille Marois

Jeu: Elsa Sanchez, Yacine Salhi, Nora Nagid, Mathilde Carreau, Meloee Ballandras, Quentin Roberttucci, Gauthier Boxebeld

Attrapeuse de sons: Lucille Paquis

Technique lumières: Rémi Bouges

www.collectifnose.fr

Durée: 1H45

Théâtre du Soleil

Dans le cadre du Festival Premiers Pas

Du 2 novembre au 8 décembre 2012

4 novembre 2012/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. catherine
    catherine dit :
    5 novembre 2012 à 13 h 41 min

    ALLEZ LES VOIR ABSOLUMENT !!!!
    On ne peut pas passer à côté de cette expérience !!! Le texte est très fort, il nous frappe, en plein coeur de l’actualité, et nous percute comme autant de gifles qui résonnent … Et ils sont 7 sur scène, tels les 7 mercenaires, qui se livrent une bataille dans les méandres du quotidien de notre société … Leur jeu est tout en force et en énergie (celle du désespoir ?), la « co-mise » en scène de Camille et Laurent apporte une belle lumière, de vraies photos, qui jouent avec le clair-obscur des personnages et des situations … Il vaut mieux parfois ne pas voir ce que l’on entend ! Et pourtant le rythme est bien là, celui qui donne le mouvement à cette troupe de soldats qui se bat et se démène dans sa condition humaine!
    Bravo pour votre travail que l’on ressent à chaque instant, ne lâchez rien!

    Répondre

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