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La machine à explorer le temps de Sydney Bernard ne fait pas voyager dans l’imaginaire de d’H.G. Wells

Agenda, Décevant, Festival d'Avignon, Les critiques, Paris, Théâtre

@ Josiane Quilivic

Après l’énorme succès de 20 000 lieues sous les mers, Sydney Bernard se lance dans une autre adaptation d’un roman de science fiction, La machine à explorer le temps d’H.G. Wells. Un projet ambitieux et couteux mais qui ne parvient pas à faire voyager le spectateur. 

La machine à explorer le temps est l’histoire fabuleuse de ce mathématicien, inventeur d’un machine qui le propulse en l’an 802 701 dans un monde habité les Éloïs, descendants des hommes et par les Morlocks, sortes de singes blancs aux yeux rouges qui vivent sous terre. L’explorateur se retrouve coincé dans cette civilisation. Sydney Bertrand a conçu un dispositif ingénieux. Le tableau noir en trois parties du mathématicien se transforme en une énorme bâche qui épouse la totalité de la scène et se gonfle grâce à une imposante machinerie pour ensuite soulever les deux comédiens. Le spectacle est rythmé par la toujours très belle musique de Chapelier Fou et les projections du vidéaste Loïc Le Cadre. Il y a donc tous les ingrédients pour créer de l’imaginaire. Et bien rien de se passe. On reste à quai dans ce voyage. 

Sydney Bernard a pris le parti de dédoubler le personnage du mathématicien. Il incarne le conteur de l’histoire, et Thierry Le Glad est censé être le musicien-acteur (il est au passage affublé d’une perruque ridicule). Cela manque de mystère dès le début. On n’est pas pris dans le tourbillon de cette histoire pourtant fabuleuse. Rien ne se passe. On ne sent ni la présence des Éloïs ni celle des Morlocks. Le spectacle n’est en rien féérique. Alors on se raccroche aux merveilleuses mélodies de Louis Warynski. Le créateur de Chapelier Fou a vraiment du talent, mais ses ritournelles tellement envoutantes que l’on a aimé sur l’album 613 ne parviennent pas à sauver cette machine imaginaire. On sent bien que Sydney Bernard se cherche encore, il l’avoue même un peu en prenant la parole après les applaudissements, et pour l’instant le spectacle n’est pas abouti. 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr – 2/11/2012   

La machine à explorer le Temps  

D’après le chef d’œuvre d’H.G. Wells, pour la 1ère fois au théâtre  

Traduction & adaptation : Sydney Bernard  

Mise en scène et conception : Sydney Bernard  

Direction d’acteurs : Patrick Pezin  

Avec : Sydney Bernard & Thierry Le Gad  

Musiques originales : Chapelier Fou  

Vidéo & décors sonores : Loïc Le Cadre  

Création du décor : Patrick Chemin  

Création lumières : Laurent Fallot  

Harpiste : Elouen Bernard  

Maquillage : Josiane Quilivic  

Répétitrice : Monique Honorré  

Assistante traduction : Paule Le Gad  

Structures gonflables : ATC de Vannes  

Perruque et postiche : Ateliers Marie Ange / Paris  

Photographies : Dominique Desrue & Eric Basquin  

Régie technique : Tristan Urbanek & Patrick Fischer  

Diffusion & accompagnement : Gwénaëlle Leyssieux  

Avocate droit d’auteur : Séverine Dupuy-Busson  

Assistante de réalisation : Véronique Durand  

Attachées de presse : La Strada et Cies / Paris  

Assistante production : Maritchu Durand  

Communication : Agence Mermon / Paris  

Dossier de presse : CERID / Brest  

Affiche : Agence Adhesia / Paris  

Production : Imaginaire Théâtre 

Avec le soutien : Conseil Régional de Bretagne – Conseil Général du Finistère  

Villes de Plouguerneau et de Brest – Le Quai des Rêves de Lamballe  

Résidences de création : l’Espace Kéraudy de Plougonvelin – La Maison du Théâtre de Brest  

L’Astrolabe de Le Relecq Kerhuon – L’Alizé de Guipavas – Le Théâtre de Morlaix  

Partenaires : Le Théâtre du Chien qui Fume en Avignon – Le Théâtre de l’Alhambra à Paris  

Durée : 1h 

du 25 octobre 2012 17 mars 2013  

à 19h au  

Théâtre de l’Alhambra/Paris  

21 rue Yves Toudic  

 75010 Paris  

M° République ou J. Bonsergent  

Théâtre du Chien qui Fume  

Festival d’Avignon Off 2013 à 11h  

  

3 novembre 2012/par Stéphane Capron
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