Le Comité National Défense Spectacle Culture a été créé à l’issue de la Rencontre Nationale de Villeurbanne qui a réuni plus de 50 lieux de spectacle et de culture occupés. Ils ont lancé une pétition pour demander notamment la prolongation de l’année blanche, un seuil d’accès à 253h pour les « primo-entrants » et plan d’accompagnement des étudiant.e.s en cours de formation et sortants d’études pour leur permettre d’accéder à l’emploi. Voici leur communiqué, et un lieu pour signer leur pétition.
Nous, salariés du spectacle, intermittents et permanents, artistes, techniciens, administratifs, étudiants, militants de collectifs et associatifs, syndicalistes sommes descendus dans la rue par milliers à l’occasion du 1er mai manifestant ainsi contre la politique du gouvernement avec des dizaines de milliers de travailleurs.
Nous appuyons la décision de la Rencontre Nationale de Villeurbanne qui a réuni plus de 50 lieux de spectacle et de culture occupés, d’organiser une manifestation nationale à Paris contre la réforme d’assurance chômage.
Notre comité considère que les annonces du gouvernement lors du Conseil National des Professions du Spectacle (CNPS) du 11 mai répondent à la volonté de réduire la création artistique et ses travailleurs à la portion congrue : tout le réseau public de production et de diffusion, les Compagnies indépendantes, les bars associatifs, les festivals…sont mis en péril. Cela correspond aux objectifs poursuivis par ce gouvernement depuis le début du quinquennat.
Ces annonces ne répondent en rien aux exigences des travailleurs du spectacle et de la culture, à commencer par la réouverture complète de tous les lieux culturels, la prolongation de l’année blanche et un seuil d’accès à 253h pour les « primo-entrants », un plan d’aide aux étudiant.e.s leur permettant d’accéder à l’emploi.
A propos de la prolongation de l’année blanche, nous considérons que les annonces du gouvernement, en plus d’opposer les salariés les uns aux autres, ne répondent pas là encore à l’exigence des salariés du spectacle.
En conséquence et parce que ces exigences sont loin d’être satisfaites, nous décidons de tout mettre en œuvre pour la réussite de la MANIFESTATION NATIONALE DU 22 MAI, là où cela se décide, en faisant valoir toutes ces exigences.
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