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La conférence chantée de William Kentridge sur le temps

Agenda, Festival d'Avignon, Les critiques, Moyen, Théâtre

@ Christophe Raynaud de Lage

William Kentridge possède son univers. Ses films d’animation, ses dessins magnifiques au fusain (on lui doit l’affiche du Festival 2012) sont de réelles marques de fabrique. Le sud africain est un créateur reconnu et beaucoup de ses spectacles, comme le Woyzeck On The Highveld avec le Handspring Puppet Company de Johannesburg sont de véritables petits bijoux qui en disent long sur notre société. Ses premières œuvres dans les années 90 dénonçaient l’apartheid et les méfaits du colonialisme dans son propre pays. On se souvient de choc politique de Ubu and the Truth Commission en 1997

@ Christophe Raynaud de Lage

Pour la première fois de sa carrière, celui qui a été formé au début des années 80 à Paris par Jacques Lecoq à l’Ecole internationale de théâtre, se met en scène. Dans Refuse the hour, il incarne un récitant, un maître de cérémonie. Il dirige des musiciens, des chanteurs, des danseurs, au milieu d’un dispositif scénique inventif composé de multiples machines surmontées de cornets et de poulies. La pièce parle du temps. William Kentridge raconte de petites histoires qui malheureusement ne sont pas toujours captivantes. Et le temps s’étire un peu trop mollement. On se raccroche aux voix magnifiques des trois chanteuses, on est séduit pas le bric à brac musical créé par Philip Miller, on apprécie la mixité de la troupe composée par le metteur en scène – autant de noirs que de blancs sur scène. Le spectacle parle aussi de cela, du temps colonial. Et ce n’est déjà pas rien.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

REFUSE THE HOUR (LA NÉGATION DU TEMPS)

UNE PROPOSITION DE WILLIAM KENTRIDGE, PHILIP MILLER, DADA MASILO, CATHERINE MEYBURGH, PETER GALISON

mise en scène William Kentridge musique Philip Miller chorégraphie Dada Masilo vidéo Catherine Meyburgh

dramaturgie Peter Galison scénographie Sabine Theunissen mouvement Luc de Wit directeur musical Adam Howard

costumes Greta Goiris machines Christoff Wolmarans, Louis Olivier, Jonas Lundquist lumière Urs Schoenebaum

avec Joanna Dudley, William Kentridge, Dada Masilo, Ann Masina, Donatienne Michel-Dansac, Thato Motlhaolwa, Bahm Ntabeni

et les musiciens Waldo Alexander, Adam Howard, Tlale Makhene, Philip Miller, Vincenzo Pasquariello, Dan Selsick, Thobeka Thukane

production exécutive Tomorrowland

coproduction Festival d’Avignon, Holland Festival (Amsterdam), RomaEuropa Festival/Teatro Argentina (Rome), Onassis Cultural Center (Athènes)

avec le soutien de Marian Goodman Gallery (New York – Paris), de Lia Rumma Gallery (Naples – Milan), de The Goodman Gallery (Afrique du Sud), du Goethe-Institut (Afrique du Sud) et de l’Institut français

durée 1h25

OPÉRA-THÉÂTRE D’AVIGNON- spectacle en anglais surtitré en français – création 2012

7 8 9 1 1 12 À 17H / 13 À 15H

8 juillet 2012/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. ZUILI nadine
    ZUILI nadine dit :
    9 juillet 2012 à 11 h 31 min

    jE VOUDRAIS CONNAITRE L ADRESSE ELECTRONIQUE DE M. Kentridge.

    Si je ne peux venir, j’aurais aimé pouvoir lire son texte !

    Je suis âgée et fatiguée, mais je voudrais donner à M. Kentridge mon livre sur le temps « Promenades autour de la temporalité » (2003 L’Harmattan) qui devraient l’intéresser vu le thème de sa pièce.
    J’aurais aimé le rencontrer pour évoquer sa façon de parler du temps, tous azimuths.
    J’ai travaillé des années avec des centaines d’enfants des écoles, dans la filiation Einstein entre autres…

    Nadine Zuili 09.07.2012 (81 ans passés)

    Edition CENTRE SIMBOL NZ

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