Née au Cap-Vert où elle cofonde la troupe Compass, cette figure flamboyante de l’avant-garde chorégraphique européenne enchaîne des études de danse a Bruxelles et à Lisbonne (respectivement chez P.A.R.T.S., puis à la Fondation Calouste Gulbenkian) avant de devenir interprète pour Boris Charmatz,Tania Carvalho, Emmanuelle Huynn ou Loïc Touze et de collaborer avec Trajal Harrel, Francois Chaignaud et Cecilia Bengolea pour (M)ïmosa (2011). Dans toutes ses créations, l’intensité est le dénominateur commun. Difficile de reconnaître Marlene Monteiro Freitas dans la rue après l’avoir vue danser sur scène, tant elle adore se grimer, grimacer jusqu’à l’outrance. Depuis son solo Guintche (2010), galerie sidérante de grimaces et de transformations, jusqu’à sa pièce pour sept performeurs De marfim e carne – as estuatas tambem sofrem (d’ivoire et chair– les statues souffrent aussi), bal de zombies robotiques sur fond de cymbales, Marlene Monteiro Freitas apporte la preuve que l’on peut tout lire sur un visage,
la musique par exemple et même la danse. Le temps de quatre soirées composées avec elle, ce 100% est pour nous l’occasion de vous faire découvrir le travail de cette artiste explosive et passionnante, sa galaxie et ses affinités artistiques.
Du mardi 2 au vendredi 5 février 2016, le TANDEM Arras-Douai
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