De retour au Mali, dans sa bonne ville de Kouta, après avoir « baroudé partout où la présence française était menacée », le lieutenant Siriman Keita jouit d’un immense prestige auprès de ses concitoyens, tout auréolé d’une gloire acquise dans les rangs de l’armée coloniale. Mais son crédit va être peu à peu terni par son comportement. Retiré dans sa maison, l’ancien combattant va se livrer à de multiples frasques et errements qui lui valent rapidement l’hostilité de ses concitoyens.
Il erre de déconvenues amoureuses en déconvenues politiques, pense trouver le salut dans la religion, mais la morsure (fort mal placée pour un monsieur !) d’un chien aura raison de l’ancien baroudeur…
Il y a du Clochemerle, du Jules Romains, du Pagnol dans cette chronique de la vie quotidienne d’une petite ville malienne (Kouta dissimule à peine Kita, la ville natale de Massa Makan Diabaté, l’un des pionniers des lettres maliennes).
La satire est grinçante, le propos affable, le proverbe sage et moqueur… Grandeur et désillusion, splendeur et misère d’un petit lieutenant mandingue narré par un Diabaté, joué et conté par un Kouyaté.
Kouta d’après la trilogie de Massa Makan Diabaté
Mise en scène
Hassane Kassi Kouyaté
Kary Coulibaly
Bakary Konaté
Michel Sangaré
Béno Kokou
Sanvee Fily
Traoré Fatoumata Zongo
Adaptation
René Zahnd
Assistant à la mise en scène
Mamadou Ouattara
Lumière
Cyril Mulon
Costumes
Anuncia Blas
Eléments scénographiques
Papa Mahamoudou Kouyaté
Théâtre Vidy – Lausanne, du 6 mai au 10 mai 2014
Le Tarmac du 13 au 23 mai 2014
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