Comment se réinventer au 36e dessous ? Prenant appui sur des extraits du Terrier de Franz Kafka, K minuscule nous transpose dans un atelier d’artiste. Une marionnette personnifie cette figure de l’artiste enfermé dans le labyrinthe d’un processus de création. Mue par son désir d’œuvre parfaite, elle se débat avec la matière, avec ses propres tocs, ou sa peur des bruits venus de l’extérieur. Insécurisée par la nature de son activité, elle bute sur des impossibilités mais n’est pas aussi seule qu’elle le croit. elle se fraye un itinéraire avec la complicité d’une danseuse — qui manipule ce petit être-marionnette — et la bienveillance de deux facilitateurs dont elle ignore la présence : les deux plasticiens, concepteurs du spectacle, inventent des solutions au bout de chaque impasse et libèrent le chemin de l’imaginaire.
K minuscule
Elvire Caillon & Léonard Martincitations, inspirations Der Bau (Le Terrier) de Franz Kafka, 1931
avec Elvire Caillon & Léonard Martin (création artistique, performance)
et Nina Berclaz (chorégraphie, performance)collaboration artistique Laurent Caillon
regard extérieur Emma Gioia
création graphique et typographique Léo Grunstein
costumes Jeanne Vicerial
création musicale Xavier Collet
création lumière Alice Nedelec
création de la marionnette Elvire Caillon & Léonard Martin avec l’aide de Julia Diehl
fabrication du décor et des accessoires
Elvire Caillon & Léonard Martin,
François Markavec l’aide de Lafayette Anticipations – Fondation d’entreprise Galeries Lafayette
avec la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Théâtre de la Cité Internationale
LES 11 & 12 MARS 2022
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