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Julie Gayet n’a pas fait le deuil du théâtre

À la une, A voir, Les critiques, Lyon, Paris, Théâtre

photo Julien Gosselin

C’est l’un des évènements de cette rentrée théâtrale: le retour sur les planches de Julie Gayet après 20 ans d’absence. Elle est Becky dans Rabbit Hole de David Lindsay-Abaire au Théâtre des Célestins de Lyon. La pièce suscite déjà de l’intérêt chez bon nombre de directeurs de théâtres privés. Elle devrait être à l’affiche à Paris en 2018.

Elle sait qu’elle attendue au tournant, qu’elle n’est plus tout à fait une comédienne comme les autres. Mais Julie Gayet avait envie de se mettre en danger. « Ce n’est pas facile de retourner au théâtre. J’avais un trac fou. Mais c’est merveilleux de se remettre en question, d’avoir peur et de se jeter dans le vide. J’avais besoin de crier ces derniers temps ! » La comédienne éclate de rire quand elle prononce cette phrase. Elle retrouve en quelque sorte sa liberté, loin de l’agitation médiatique de ces dernières années élyséennes. La dernière fois qu’elle est montée sur les planches, c’était en 1996 dans Les Abîmés de Michaël Cohen, au Théâtre Montparnasse.

Julie Gayet reprend ici un rôle interprété au cinéma par Nicole Kidman dans la version cinématographique de la pièce de David Lindsay-Abaire (réalisée par John Cameron Mitchell). Un très beau rôle de femme, celui d’une mère bouleversée par la mort de son fils de 4 ans des suites d’un accident de la circulation. Le couple qu’elle forme avec Howard (Patrick Catalifo) est dévasté, brisé. Chacun éprouve le chagrin différemment. L’entourage tente de panser les plaies, mais c’est souvent maladroit. La sœur (Lolita Chammah) tombe enceinte au mauvais moment, la mère (Nanou Garcia) rappelle qu’elle aussi perdu un fils, « mais lui il avait 30 ans » lui lâche Becky.

La chambre du petit Danny devient un mausolée trop difficile à regarder. Le couple décide de vendre la maison, de jeter les jouets, de ranger les vêtements et les dessins. Becky se rapproche du jeune homme responsable de la mort de son fils (Renan Prévot), ça l’apaise.

La pièce est ce qu’elle, une comédie dramatique américaine réaliste et sentimentale. On se laisse néanmoins prendre au jeu de cette écriture démonstrative. Julie Gayet est convaincante. Elle est tonique et évite à ce drame réaliste de verser dans le côté lacrymal. A ses côtés, Patrick Catalifo alterne entre force et fragilité. Le style de la pièce n’est pas révolutionnaire, mais Claudia Stavisky a cherché dans sa mise en scène à l’épurer, notamment en imaginant avec son scénographe Alexandre de Dardel, une maison qui s’oxygène peu à peu pour mieux renaître. Les murs se déchirent, pris dans l’ouragan de cette famille déchirée, il ne reste que l’armature prête à accueillir la nouvelle vie du couple.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Rabbit Hole
(Univers parallèles)
De
David Lindsay-Abaire
Mise en scène
Claudia Stavisky
Adaptation
Marc Lesage
Avec
Patrick Catalifo, Lolita Chammah, Nanou Garcia, Julie Gayet, Renan Prévot
Scénographie – Alexandre de Dardel / Costumes – Lili Kendaka / Lumière – Franck Thévenon / Son – Jean-Louis Imbert / Assistante à la mise en scène – Margot Thery / Casting (Jason) – Maguy Aimé
Production : Célestins – Théâtre de Lyon
Avec le soutien du Grand Lyon, la métropole
La pièce Rabbit Hole de David Lindsay-Abaire est représentée par l’agence Drama-Suzanne Sarquier, www.dramaparis.com en accord avec l’agence WME à New York.
Durée: 1h40

Théâtre des Célestins
du 6 au 10 novembre 2018

Théâtre des Bouffes Parisiens
17 janvier et 31 mars 2018

19 septembre 2017/par Stéphane Capron
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Julie Gayet : « C’est merveilleux de se jeter dans vide ! »
1 réponse
  1. hop la
    hop la dit :
    3 septembre 2017 à 14 h 33 min

    Moins on voit l’un, plus on entend l’autre ! Qui suis-je ?

    Répondre

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