Julien Gosselin est l’homme des adaptations impossibles. Et réussies. Qui ne se souvient des Particules Elémentaires tiré du livre de Houellebecq ? Ou de 2666 du roman-fleuve de Bolano ? Depuis 2018, c’est l’univers de l’écrivain américain Don DeLillo qui le fascine. Neuf heures de spectacle au dernier festival d’Avignon. Pour une création – de 60 minutes – au prochain Printemps des Comédiens !
Inspiré d’une nouvelle de DeLillo, Le marteau et la faucille est une réflexion sur le capitalisme. Pas n’importe quelle réflexion venant de n’importe quel écrivain : l’aura de DeLillo est sans égale dans le monde littéraire depuis qu’il a eu la prescience des attentats du 11 septembre. Le marteau et la faucille, pour sa part, est plein de marchés qui s’effondrent, de milliards qui s’évaporent sur la grande roulette des marchés… Tout cela au long d’une réflexion à la DeLillo : pleine de digressions, de pas sur le côté, de fulgurances. Terrain de jeu idéal pour Gosselin qui peut y déployer son théâtre.
Le marteau et la faucille
Texte : Don DeLillo
Traduction : Marianne Véron
Adaptation et mise en scène : Julien Gosselin
Avec : Joseph Drouet
Scénographie : Hubert Colas
Création musicale : Guillaume Bachelé, Maxence Vandevelde
Création lumières : Nicolas Joubert
Création vidéo : Pierre Martin
Création sonore : Julien Feryn
Costumes : Caroline Tavernier
Texte publié aux Editions Actes Sud
Photo : Simon GosselinLa Villette
du 1 au 7 décembre 2020
Grande Halle
Joseph est exceptionnel comme tous les Drouet. bises. Martine Drouet
joseph est excellent comme tous les Drouet. bises. martine Drouet