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Les Bonnes glaçantes

A voir, Agenda, Brest, Grenoble, La Rochelle, Les critiques, Paris, Périgueux, Théâtre, Toulouse

@ Anne Gayan

Dans ses notes (Comment jouer Les Bonnes), Jean Genet donne beaucoup de consignes aux metteurs en scène pour adapter sa pièce. La plus savoureuse étant : « Les actrices ne doivent pas monter sur scène avec leur érotisme naturel, imiter les dames de cinéma. L’érotisme individuel, au théâtre, ravale la représentation. Les actrices sont donc priées, comme disent les Grecs, de ne pas poser leur con sur la table ». Tout en restant proche de l’œuvre de Genet, la version de Jacques Vincey oscille entre le fantastique et la farce. Lorsque son assistant, Vanasay Khamphommala ouvre la porte en fer du rideau de scène, il apparaît dans le plus simple appareil. Ses mains recouvertes de gants de vaisselle lui cache le sexe, qu’il ne tardera pas à dévoiler. Jean Genet aurait aimé cette entrée en matière !

Le décor représente une immense structure noire sur trois niveaux, éclairée par des néons blancs. Dans cet espace sombre les deux sœurs, Solange et Claire vont assouvir tous les fantasmes et leurs pulsions. Myrto Procopiou et Hélène Axandridis sont remarquables. On dirait deux poupées de porcelaine, figées dans les robes transparentes de Madame (Marilù Marini) . Elles ne sont pas dans l’hystérie, mais dans une folie contenue qui colle parfaitement à l’écriture de Genet. Effrayantes, pleine de cruauté, avec des regards expressionnistes, elles sont totalement glaçantes et bouleversantes.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Les bonnes de Jean Genet  

mise en scène : Jacques Vincey  

Avec : Hélène Alexandridis, Marilú Marini, Myrto Procopiou  

collaboration artistique Paillette  

scénographie et costumes Pierre-André Weitz  

lumières Bertrand Killy  

musique, son Frédéric Minière, Alexandre Meyer  

assistanat à la mise en scène Vanasay Khamphommala  

production compagnie Sirènes  

coproduction Le Granit Scène nationale de Belfort, Scène nationale d’Albi, Théâtre du Beauvaisis, Gallia Théâtre Scène conventionnée de Saintes, Espace Jacques Prévert-Théâtre d’Aulnay-sous-Bois, Centre des Bords de Marne – Le Perreux, La Coursive Scène nationale de La Rochelle, Scène nationale d’Aubusson, Théâtre des 13 vents  

avec le soutien de la DRAC Ile-de-France et l’aide à la création du Conseil Général du Val-de-Marne  

coréalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet.  

production, diffusion Emmanuel Magis / A N A H I .  

Jacques Vincey est artiste associé pour trois ans (2011-2013) au Théâtre du Nord – Théâtre National Lille-Tourcoing Région Nord Pas-de-Calais et en résidence au Centre des Bords de Marne – Le Perreux  

Durée : 1h40

Théâtre de l’Athénée Paris  

13 janvier > 4 février 2012  

du 7 au 10 février 2012 

Théâtre national de Toulouse 

les 14 et 15 février 2012 

L’Odyssée – Périgueux 

le 20 février 2012 

Gallia Théâtre – Saintes 

du 22 au 25 février 2012 

La Coursive – scène nationale – La Rochelle 

du 28 février au 10 mars 2012 

MC2- Grenoble 

les 13 et 14 mars 2012 

Théâtre de Grasse 

le 16 mars 2012 

Théâtre de Saint-Raphaël 

le 20 mars 2012 

Théâtres en Dracénie – Draguignan 

le 23 mars 2012 

Rayon Vert – Saint-Valéry-en-Caux 

les 27 et 28 mars 2012 

Forum Meyrin – Genève (Suisse) 

le 31 mars 2012 

L’Estive – scène nationale de Foix 

le 12 avril 2012 

Espace Jacques Prévert – Aulnay-sous-Bois 

du 26 au 28 avril 2012 

Quartz – scène nationale de Brest 

14 janvier 2012/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. mister k
    mister k dit :
    28 janvier 2012 à 12 h 52 min

    texte très beau de Jean Genet. Pourquoi montrer nu Vanasay Khamphommala dans le prologue, ceci n’apporte rien ? Par contre, dès le départ, l’on sait comment Genet entendait que son texte soit dit. Les trois actrices, se déplaçant dans un très beau décor tournant, sont saisissantes de cruauté et de bassesse. Texte admirablement mis en valeur par ces grandes interprètes. A recommander

    Répondre

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