Après plusieurs lectures, j’ai eu le sentiment que le professeur (Horváth lui-même ?) écrit cette histoire alors qu’il est déjà trop tard, qu’elle est en chemin vers une issue fatale, qu’elle a même déjà eu lieu. Il ne fait que se débattre, il ne peut rien, il le sait, il observe sa propre passivité et la torpeur le terre au seul endroit où il se pense en sécurité, son esprit. Une dualité se crée en lui, qui n’est que le symptôme de son inertie. Il n’a plus que l’esprit pour se battre, débattre. Le réel s’incarne dans les pensées qui le hantent. Le mental devient l’unique lieu de vérité quand tout autour le mensonge et la peur fabriquent un cauchemar peuplé d’êtres qui ne sont plus que des figures menaçantes, ou des projections fantasmées de soi-même, voire les deux à la fois..Extrait de la note d’intention de François Orsoni
Jeunesse sans dieu
texte de Ödön von Horváth
spectacle de François Orsoni
adaptation
Marie Garel-Weiss et François Orsoni
avec
Brice Borg,
Bert Haelvoet,
Bernard Nissile,
Estelle Meyer,
Florian Pautasso,
Camille Rutherford,
Jordan Tucker,
Michael Köpke
(distribution en cours)
régie générale et régie lumière
Antoine Seigneur-Guerrini
Coproduction Théâtre de NéNéKa, la Ville d’Ajaccio, la collectivité territoriale de Corse et le Théâtre de la Bastille. Avec le soutien de l’Aria/Corse, Centre de formation et d’éducation par la création.
du 3 au 30 mars 2014 à 20 h, dimanche à 17 h, relâche les lundis
et relâche exceptionnelle le jeudi 6 mars
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