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Jacques Weber : « Jouer l’Avare est un rêve d’enfant ! »

À la une, Les interviews, Paris, Théâtre
Photo Pascal Victor/ArtComArt

Photo Pascal Victor/ArtComArt

Jean-Louis Martinelli, ancien directeur du TNS et des Amandiers de Nanterre se tourne vers le théâtre privé. Il met en scène « L’Avare » de Molière avec un monstre des planches, Jacques Weber, comme toujours impérial et débordant de générosité sur scène. Rencontre avec le comédien.

Comment s’est déroulé votre rencontre avec Jean-Louis Martinelli sur cet Avare ?

On s’est croisés avec Jean-Louis lorsque je jouais avec Christine Citti le Labiche à l’Odéon. J’aime ce qu’il fait, j’aime l’homme, son humanité et sa gentillesse. Alors je lui ai proposé. C’était un rêve d’enfant que je voulais proposer à un grand metteur en scène. L’Avare a été mon premier contact avec le théâtre à la Comédie-Française, j’avais 9 ans. Georges Chamarat jouait Arpagon. Et à 10 ans lorsque j’ai dit à mes parents que je voulais être comédien, j’ai mis en scène l’Avare dans un patronage de scouts.

Dans cette version on perçoit bien la comédie noire de Molière

On s’attelle au mot à mot du texte. La pièce est bourrée de l’expérience de Molière. C’est la pièce la plus jouée dans le monde entier. On en voit une caricature de l’avarice mais je pense que c’est une grande comédie alors que c’est la condamnation à mort d’un homme obsédé par la possession et par l’argent. Il ne pense que pognon. Il détruit tout autour de lui par amour de l’argent.

Et il en meure….

Oui il se décompose. Il reste seul en fermant ses portes et meurt enroulé dans son pognon alors que sa famille va vivre sa vie.

Un classique dans un théâtre privé avec un grand metteur en scène qui a dirigé une institution du public, pas classique !

Oui et c’est un théâtre privé différent que le Déjazet, c’est celui des « Enfants du Paradis ». C’est le lieu où chantait Léo Ferré. Coluche a commencé ici. Il est chargé d’histoire. Il y a plein de fantômes ici. Je l’ai conseillé à Jean-Louis. Et miracle, quand on a mis le décor sur scène, on s’est aperçu qu’il allait merveilleusement bien avec la salle !

Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

9 octobre 2015/par Stéphane Capron
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