Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Valéry Colin : « Nous, producteurs, sommes tous prêts à faire des efforts »

Danse, Les interviews

Valéry Colin et Les Echos-Liés photo Denis Tribhou

Valéry Colin, ancien danseur de l’Opéra de Paris, devenu producteur a connu une série de succès en présentant le show Tutu ou la compagnie classique de l’Opéra national de Kiev. Toutes ses productions sont au point mort depuis la mi-mars. Point de vue par temps de crise.

Vous avez annulé des spectacles ce printemps comme d’autres confrères du secteur privé ?
Valéry Colin : nous avions commencé avec Les Echos-Liés à Bobino le 26 février ! Nous avons stoppé le show le 12 mars. Tous les danseurs ont droit au chômage partiel jusqu’au 20 juin qui était la date de la dernière supposée représentation à Paris. Je savais que nous ne pouvions pas reprendre en mai. Momix la troupe américaine devait revenir cet automne avec Alice et j’ai déjà décalé sa venue sur l’année prochaine. Pour beaucoup de directeurs de théâtre il est évident que la reprise ne se fera pas demain. D’abord sur un plan économique c’est intenable de jouer sur des moitiés de salles avec un fauteuil libre entre chaque. Quant à demander au public d’être masqué c’est une autre gageure.

Ces annulations ou reports ont un coût j’imagine ?
Pour Les Echos-Liés nous avions souscrit une assurance en novembre. Donc on sera en partie remboursé. Mais je sais que nombre de collègues n’ont pas pu souscrire ce genre d’assurance. Il y aura pas mal de dégâts dans les rangs. Je pense même que certains gros producteurs vont avoir du mal à rebondir. En ce qui concerne les prêts garantis par l’état dans les faits c’est assez compliqué. Toute mon équipe est au chômage partiel –sauf moi-, mais nous espérons nous remettre au travail en septembre. Par contre il faudra tenir jusqu’aux prochaines productions en février 2021.

Cette échéance de reprise début 2021 pour vous est probable ?
Personne n’a de réponse, que ce soit les scientifiques ou les politiques ; le conseil du Prodiss ( Syndicat national des producteurs, diffuseurs, festivals et salles de spectacle musical et de variété) c’est en gros de se mettre « sous cloche » pour un petit moment. Je vois heureusement une vraie solidarité entre les producteurs, un dialogue permanent. Nous sommes tous prêts à faire des efforts.

Quel genre d’efforts ?
Revoir nos grilles tarifaires par exemple. Ce qui veut dire que certains artistes aussi devront peut-être revoir leur prétention. On avait assisté à une inflation des cachets ces temps derniers. On va sans doute revenir à plus raisonnable.

Ne risque t’on pas un « embouteillage » des salles à Paris l’an prochain ?
C’est simple il n’y a déjà presque plus de créneaux dans beaucoup de lieux car les producteurs ont repoussé les grands shows ou les plus modestes sur 21/22. Le ballet Virsky que je devais présenté au Palais des Sports en novembre prochain est ainsi décalé d’un an. Je me dis qu’après le confinement, après une potentielle seconde vague de contaminations, il y aura enfin l’envie pour le public de retrouver les salles et les artistes.

Propos recueillis par Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

11 mai 2020/par Philippe Noisette
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Comment envisager une reprise en septembre ?
Deux milliards d’euros consacrés à la culture dans le plan de relance
Le printemps des Comédiens 2020 est annulé
© Klara BeckLes activités reprennent à l’Opéra national du Rhin
Annulation de la saison d’été du Théâtre du Peuple à Bussang
Le Verbe Fou à Avignon présentera ses Estivades en juillet
Covid-19 : Les intermittents du spectacle aux abois
Le Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles demande au Gouvernement la mise en place d’un fonds d’urgence
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut