Pierre Maillet, co-fondateur du collectif Les Lucioles raconte sa Vie d’Acteur à partir de ce soir au Théâtre 14 dans le cadre du festival Re.Génération qui se déroule jusqu’au 23 juin. Voici son interview, Soir de Première.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui bien sûr, mais pas tant pour moi que pour l’excitation de la rencontre avec le public. Comment les gens vont réagir, apprécier, rire, se taire, partir.. C’est heureusement plus euphorisant que difficile à vivre.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
C’est une longue journée d’attente qui ne commence vraiment qu’au début de la représentation. Je la consacre en général à écrire aux acteurs et leur faire des cadeaux. Et souvent je m’achète aussi des habits neufs.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Non, rien de régulier, c’est différent pour chaque spectacle. Et aucune superstition.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Quand j’ai vu « Tootsie » au cinéma à 11 ans.
Premier bide ?
Le premier spectacle professionnel que j’ai fait en sortant de l’Ecole du TNB : « La mort de Pompée, Cinna » de Corneille mis en scène par Marc François. Parce qu’il avait été très douloureux à faire pour moi, et donc difficile à défendre après. Sans la confiance on ne peut rien donner d’intéressant, ça m’aura au moins appris ça.
Première ovation ?
« Mes jambes si vous saviez quelle fumée » de Pierre Molinier mis en scène par Bruno Geslin au Théâtre de la Bastille.
Premier fou rire ?
« La tour de la Défense » de Copi mis en scène par Marcial Di Fonzo Bo à la MC 93. Un fou rire de tous les acteurs sur scène (et bien sûr du public). Impossible à arrêter, il a duré plus d’une demi-heure jusqu’à ce qu’un acteur se fasse mal, là ça nous a calmé.
Premières larmes en tant que spectateur ?
Quand j’ai vu Barbara chanter en 93 dans sa dernière tournée. C’était à Rennes.
Première mise à nue ?
Physiquement parlant, dans « Habiter » de Patricia Allio où je joue entièrement nu pendant toute la durée du spectacle. Et personnellement dans « Une vie d’acteur » de Tanguy Viel mis en scène par Emilie Capliez parce que c’est ma propre histoire et que je suis seul en scène.
Première fois sur scène avec une idole ?
Avec Marina Foïs et Clément Sibony dans « La tour de la Défense » de Copi. Le spectacle au fou-rire…
Première interview ?
En sortant de l’Ecole du TNB dans « L’Indépendant« . Le quotidien de Narbonne où je suis né.
Premier coup de cœur ?
« Dérives » de Philippe Genty au Théâtre des 13 Vents à Montpellier où j’étais en seconde au lycée.
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !