Il s’est fait un prénom depuis plus de vingt ans. Mais son père, le grand Maurice Baquet n’est jamais très loin de lui. De ses débuts dans les séries à la télé ou dans la troupe du de Roger Louret à son Molière de la révélation en 2014 pour son interprétation magistrale dans Un obus dans le cœur de Wajdi Mouawad, Grégori Baquet a ensuite été Hamlet dans la mise en scène Xavier Lemaire. Il reprend Le k de Dino Buzzati dans la mise en scène de Xavier Jaillard au Théâtre Rive Gauche.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
J’ai une excitation euphorisante qui monte tout au long de la journée, mais je n’ai aucune angoisse, ni peur.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Je vais dans une petite boutique de Montmartre (la boutique des anges, j’y vais depuis des années) pour acheter des petits cadeaux pour l’équipe. Puis je vais assez tôt au théâtre pour y respirer l’odeur.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Quelques secondes avant d’entrer, je pense à mon papa. Puis je fais caca derrière un rideau. (Mais ça je le fais de moins en moins, les techniciens appréciaient modérément)
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ?
Au théâtre du Châtelet. (Encore) avec mon père dans les coulisses. Ça sentait l’écurie et les cosmétiques. Des danseuses, des chevaux et de la fausse neige. J’étais conquis.
Premier bide ?
« En attendant les boeufs ». Au théâtre des Mathurins. Un de mes premiers spectacle avec le génial Gérard Caillaud en 1993
Première ovation ?
« Les années twist » aux Folies Bergères. En 1995
Premier fou rire ?
« L’amour Médecin » de Molière. En festival. Sous la direction de mon prof: Karim Salah.
Premières larmes en tant que spectateur ?
« Le soulier de satin » , de Claudel , mis en scène par Vitez, dans la cour d’honneur du palais des papes. Un choc de beauté.
Première mise à nue ?
« Un obus dans le cœur » de Wajdi Mouawad. On ne peut pas faire autrement si on veut jouer Wajdi.
Première fois sur scène avec une idole ?
« L’Arlésienne » de Daudet. Avec deux idoles: Jean Marais et Bernadette Lafont
Première interview ?
Ça fait trop longtemps, j’ai oublié. En revanche j’ai interviewé Annie Girardot, au festival d’Avignon en 2002. Grand souvenir de cette dame merveilleuse.
Premier coup de cœur ?
D’une pièce ? « Hamlet » de Patrice Chéreau .
D’une actrice ? Isabelle Carré avec qui j’ai tourné dans son 2e film. C’était mon premier.
D’un acteur ? Pierre Arditi
D’un auteur ? Shakespeare. Ce gars a tout compris.
D’un théâtre ? L’odéon. Je rêve d’y jouer un jour.
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