Sociétaire de la Comédie-Française, compagnon de route de Vitez, Chéreau, Sobel, Didier Sandre est à l’affiche cette semaine au Vieux-Colombier de la reprise de En attendant les barbares d’après J. M. Coetzee, une adaptation de Camille Bernon et Simon Bourgade. Voici son interview Soir de Première.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui. Je tremble. Je me sens insuffisant. Je sais que ce ne sera pas la meilleure représentation.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
J’écris des petits mots à chacun. J’achète des petits cadeaux. Des douceurs. Des fleurs.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Pas de superstitions. J’écoute de la musique. J’allume une bougie.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
En écoutant Gérard Philippe dire «La mort de loup de Vigny. J’avais douze ans.
Premier bide ?
L’Échange de Claudel en Mars 68 à la Fac de Nanterre. Représentation interrompue par le mouvement du 22 mars
Première ovation ?
De façon personnelle, assez tard. Lord Goring peut-être dans Un Mari idéal d’Oscar Wilde (1995)
Premier fou rire ?
Peu rieur en scène mais tout de même avec Dominique Valadié dans Tartuffe (1979) avec Vitez
Premières larmes en tant que spectateur ?
Delphine Seyrig dans Se trouver de Pirandello (1966)
Première mise à nue ?
Nu sans costume, Peer Gynt, monté par Chéreau (1981).De façon plus intime La messe là-bas de Claudel (2020)
Première fois sur scène avec une idole ? Penthésilée de Kleist avec Maria Casarès (1973). Je jouais un Myrmidon.
Première interview ?
Avec Lucien Attoun dans « Témoignage chrétien »(1973)
Premier coup de cœur ?
Le regard du sourd de Bob Wilson (1970)
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