Cécile Garcia Fogel débute sa carrière de comédienne avec Stuart Seide et Bernard Sobel. En 1994, elle est Mortimer et la reine Margaret dans Henry VI dans la Cour d’honneur à Avignon. Elle retrouvera Shakespeare cet été dans Richard II, dans une mise en scène de Christophe Rauck au Gymnase Aubanel. En 1996, elle crée avec sept comédiens une adaptation musicale de Trézène mélodies , elle y revient 25 ans plus tard dans une forme plus intimiste au Théâtre 14.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
J’ai le trac tout le temps et surtout en répétition, les soirs de première il m’arrive d’avoir la rage et ç’est très bien pour le jeu.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Je fais des italiennes et du yoga
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Non, rituel échauffement physique et sieste
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Je ne me suis jamais dit cette phrase à moi-même, j’ai décidé d’être libre et c’est le théâtre, les auteurs et les poètes qui m’ont permis de le faire
Premier bide ?
Je ne sais pas on oublie vite
Première ovation ?
Henry VI de Shakespeare à la cour d’honneur en 1993
Premier fou rire ?
Hedda Gabler fou rire horrible collectif impossibilité de finir les scènes à cause d’une partenaire. Et un chien d’aveugle dans Les Serments Indiscrets de Marivaux qui haletait au troisième rang avec sa grosse langue pendante , rire collectif.
Premières larmes en tant que spectatrice ?
Hécube avec Maria Casarès
Première mise à nue ?
Chaque jour de répétition et de jeu est une première mise à nu, le trac est un vrai sujet pour moi et le manque de confiance malgré les rôles autoritaires et puissants que je joue, on peine à croire ce qui agit au fond de moi.
Première fois sur scène avec une idole ?
Maria Casarès dans Le roi Lear je joue Cordelia, j’ai 25 ans, une figure emblématique pour moi, première répétition je baisse les yeux, je l’admire tant.
Première interview ?
Télérama pour le film de Bertrand Tavernier L627.
Premier coup de cœur ?
Electre de Sophocle mise en scène Deborah Warner et As you like it mise en scène de Declan Donellan. Deux metteurs en scène d’exception pour moi et Alain Platel le chorégraphe.
j’espère que la version intimiste de Trézène mélodies sera aussi superbe que collez de la création à Blaye au festival des chantiers quand Georges Bigot en était le directeur et moi membre du CA.
Je suis heureux que vous reveniez à ce spectacle . J’espère que Christophe R. et. Stuart S. le savent bien amicalement