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Isabelle Huppert triomphe de l’amour

À la une, A voir, Agenda, Les critiques, Lyon, Paris, Rennes, Théâtre

photo Pascal Victor ComArt

Isabelle Huppert n’avait jamais joué Marivaux au Théâtre. Elle revient sur scène avec un classique, une belle histoire d’amour entre Araminte et Dorante dans une mise en scène efficace et ciselée de Luc Bondy.

Un peu de Tai-Chi pour se mettre en condition ! Alors que les spectateurs s’installent dans la salle, Isabelle Huppert se concentre au fond de l’immense scène de l’Odéon derrière son professeur et au milieu de dizaines de paires de chaussures. La première image est belle. Elle pose le personnage d’Araminte, une femme active, une femme d’affaire qui a besoin de décompresser. Araminte est une riche veuve. Un jeune garçon sans argent va débouler dans sa vie et transformer son cœur en charbons ardents. Ce jeune garçon, c’est Dorante, incarné par Louis Garrel qui a pris bien plus d’assurance sur scène depuis Le Retour. Le couple fonctionne à merveille. Et le coup de foudre est total.

Luc Bondy utilise tout le plateau de la scène de l’Odéon. L’espace est divisé en deux parties. L’appartement d’Araminte est délimité par un carré qui avance en pointe vers les premiers rangs de la salle. Cet appartement se construit et se déconstruit grâce à des éléments de décor téléguidés qui vont et viennent.

Isabelle Huppert incarne une Araminte virevoltante. Elle devient une gamine qui redécouvre l’amour. Elle est taquine, espiègle, et totalement enivrée par l’amour. Elle vit une passion violente, ardente et dévorante. Dans sa bouche la langue de Marivaux devient totalement naturelle. Lors de la première, certains spectateurs regrettaient de ne pas entendre tout le texte, nul doute que cela va s’arranger au fil du temps.

Une très belle troupe a été constituée pour cette production. Bulle Ogier est géniale dans le rôle de Madame Argante, la mère d’Araminte, vieille femme acariâtre et autoritaire. Jean-Damien Barbin dans le rôle d’Arlequin et la jeune Manon Combes dans le rôle de Marton sont aussi épatants.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Les fausses confidences de Marivaux

mise en scène Luc Bondy

avec Isabelle Huppert, Jean-Damien Barbin, Manon Combes, Louis Garrel, Yves Jacques, Sylvain Levitte, Jean-Pierre Malo, Bulle Ogier, Bernard Verley

conseiller artistique Geoffrey Layton

conseiller dramaturgique Jean Jourdheuil

assistant à la mise en scène Jean-Romain Vesperini

souffleuse Nikolitsa Angelakopoulou

décor Johannes Schütz

assistant décor Mitsuru Sugiura  

costumes Moidele Bickel

assistante costumes Pascale Paume              

lumières Dominique Bruguière

assistant lumières François Thouret

maquillages / Coiffures Cécile Kretschmar

production Odéon-Théâtre de l’Europe

co-production Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Ruhrfestpiele – Recklinghausen, Célestins – Théâtre de Lyon.

Durée: 1h55

Odéon, Théâtre de l’Europe

Du 16 janvier au 23 mars 2014

Les Célestins, Lyon

Du 2 au 14 Avril 2014

Grand Théâtre, Luxembourg

Les  7 et 8 Mai 2014

Théâtre National de Bretagne, Rennes

Du 14 au 23 Mai 2014

Ruhrfestspiele, Recklinghausen, Allemagne

Du30 Mai au 1er juin 2014

18 janvier 2014/par Stéphane Capron
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