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La mort d’André Pomarat, l’un des pionniers de la décentralisation à Strasbourg

Actu, Théâtre

photo Franck Beloncle

Le comédien André Pomarat est mort jeudi à l’âge de 89 ans. Élève de la première promotion de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg (Groupe 1 janvier 54-juin 56), puis membre de la la troupe permanente du Centre Dramatique de l’Est, il avait créé en 1974 le Théâtre Jeune Public (TJP) de Strasbourg. En 2010 et 2011, il remonte sur la scène du Théâtre National de Strasbourg dans La Cerisaie et Dom Juan dans des mises en scène de Julie Brochen, alors directrice du théâtre. C’est l’une des figures les plus importantes de la décentralisation théâtrale qui disparaît.

Figure emblématique du spectacle vivant, André Pomarat est élève de la première promotion de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, fondée par Michel Saint-Denis. En 1957, il est engagé par Hubert Gignoux au sein de la troupe permanente du Centre Dramatique de l’Est et participe jusqu’en 1973 à une quarantaine de spectacles, mis en scène par Hubert Gignoux (La Visite de la vieille dame, Mille francs de récompense, Nekrassov), Pierre Lefèvre (Notre petite ville), René Jauneau (L’Avare, Les Femmes savantes, Les Anabaptistes) ou encore André Steiger (Le Balcon).

Parallèlement à son travail de comédien, il anime des ateliers d’interprétation et enseigne à l’École du Théâtre National de Strasbourg pendant douze ans. Il s’engage à partir de 1974 dans une nouvelle aventure strasbourgeoise, la Maison des Arts et Loisirs, aidé par une équipe soudée et militante. Il fonde en 1976 le festival « Les Giboulées de la marionnette ». La Compagnie du Théâtre Jeune Public naît en 1982 : la MAL devient alors MAL/TJP, Centre Régional du Théâtre Jeune Public, avant d’achever en 1991 sa mue avec la création du 6e Centre Dramatique National pour l’Enfance et la Jeunesse qu’il dirige jusqu’en 1997.

Durant ces années d’intense activité, André Pomarat, venu au théâtre par amour du verbe, doit limiter ses engagements d’acteur. Mais il participe à des projets qui lui tiennent à cœur, dont en 1985 La Légende des siècles d’après Victor Hugo qui, mise en scène par François Lazaro, reçoit trois prix au Festival Off d’Avignon.

Il assure la direction du TJP jusqu’en 1997, puis collabore avec diverses compagnies régionales (Théâtre du Marché aux Grains, Théâtre Lumière…).

En 2010 et 2011, il remonte sur la scène du Théâtre National de Strasbourg dans La Cerisaie et Dom Juan, mis en scène par Julie Brochen.

4 mai 2020/par Stéphane Capron
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