Ces événements ont un large retentissement populaire et offrent des moments de convivialité et de rassemblement d’envergure. Ce fut d’ailleurs le cas lors de la dernière coupe d’Europe de football qui avait été l’occasion de deux week-ends festifs au Nouveau théâtre de Montreuil en juin 2016. Plus que tout autre sport, le football cristallise l’attention, par sa popularité mondiale, par les formes de mixité sociale qu’il permet et les nouvelles sociabilités qu’il promeut, mais aussi par l’irrationalité potentielle de son économie, les violences qui l’entourent ou encore les manifestions de son sexisme. L’accueil de la Coupe du monde féminine de football en juin 2019 ne manquera pas sur ce point de mettre au jour les préjugés discriminatoires qui, depuis l’essor d’une pratique féminine du football à l’issue de la Première Guerre mondiale en France, n’ont jamais cessé.
Autour de l’ouverture de cet événement sportif, deux spectacles se saisissent du football pour interroger nos représentations, raconter une histoire politique des corps et questionner le pluriel des identités féminines. Dans le temps du match et avec ses codes, Rébecca Chaillon et Mickaël Phelippeau invitent respectivement onze et douze femmes sur le plateau. La première prend la tête d’une équipe de performeuses nées assignées femmes, dont certaines joueuses de l’équipe des Dégommeuses, pour se réapproprier une histoire détenue par les hommes à travers une performance artistique, sportive et politique détonante. Le chorégraphe portraitiste Mickaël Phelippeau orchestre quant à lui, entre récits personnels et jeu collectif, l’histoire de douze footballeuses amateures marquées par les stéréotypes en tous genres.
Déconstruisant les clichés à travers des formes sensibles, inventives et complexes, ces deux spectacles travaillent à enrayer la puissante mécanique sexiste à l’œuvre dans nos sociétés. Et une fois n’est pas coutume, la Fabrique des savoirs s’invite dans ce temps fort, avec des conférences sur la thématique du sport !
PASSEMENT DE JAMBES
TEMPS FORT SPORT ET GENRE
03 > 08 JUIN 2019
Pays hôte de la Coupe du monde féminine de football en 2019, de la Coupe du monde de rugby quatre ans plus tard et désignée organisatrice des Jeux Olympiques d’été de 2024, la France tient devant elle un calendrier sportif unique.
Ces événements ont un large retentissement populaire et offrent des moments de convivialité et de rassemblement d’envergure. Ce fut d’ailleurs le cas lors de la dernière coupe d’Europe de football qui avait été l’occasion de deux week-ends festifs au Nouveau théâtre de Montreuil en juin 2016. Plus que tout autre sport, le football cristallise l’attention, par sa popularité mondiale, par les formes de mixité sociale qu’il permet et les nouvelles sociabilités qu’il promeut, mais aussi par l’irrationalité potentielle de son économie, les violences qui l’entourent ou encore les manifestions de son sexisme. L’accueil de la Coupe du monde féminine de football en juin 2019 ne manquera pas sur ce point de mettre au jour les préjugés discriminatoires qui, depuis l’essor d’une pratique féminine du football à l’issue de la Première Guerre mondiale en France, n’ont jamais cessé.
Autour de l’ouverture de cet événement sportif, deux spectacles se saisissent du football pour interroger nos représentations, raconter une histoire politique des corps et questionner le pluriel des identités féminines. Dans le temps du match et avec ses codes, Rébecca Chaillon et Mickaël Phelippeau invitent respectivement onze et douze femmes sur le plateau. La première prend la tête d’une équipe de performeuses nées assignées femmes, dont certaines joueuses de l’équipe des Dégommeuses, pour se réapproprier une histoire détenue par les hommes à travers une performance artistique, sportive et politique détonante. Le chorégraphe portraitiste Mickaël Phelippeau orchestre quant à lui, entre récits personnels et jeu collectif, l’histoire de douze footballeuses amateures marquées par les stéréotypes en tous genres.
Déconstruisant les clichés à travers des formes sensibles, inventives et complexes, ces deux spectacles travaillent à enrayer la puissante mécanique sexiste à l’œuvre dans nos sociétés. Et une fois n’est pas coutume, la Fabrique des savoirs s’invite dans ce temps fort, avec des conférences sur la thématique du sport !
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