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Des journées entières: un Duras sans passion

À la une, Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre

Marguerite Duras aurait eu cent ans en mars. Et à l’occasion du centenaire de sa naissance, les théâtres vont regorger de pièces en ce début d’année. Avant la trilogie de Didier Bezace au théâtre de l’Atelier, Thierry Klifa est le premier à se lancer dans cette année Duras avec Des journées entières et un casting de rêve: Fanny Ardant et Nicolas Duvauchelle, mais le spectacle est d’un ennui profond.

Ardant-Duvauchelle, un sacré beau face à face théâtral. L’une des plus grandes actrices française face à l’une des valeurs sûres du cinéma. Deux acteurs magnifiques, on se dit chic alors. Et c’est vrai qu’ils dégagent un certain magnétisme sur scène. Elle est la mère, il est le fils. Elle revient des colonies après cinq ans d’absence et découvre que son fils est devenu un minable flambeur vivant avec une jeune entraîneuse (Agathe Bonitzer).

La pièce de Duras est un combat permanent entre la mère et le fils. L’écriture est vive, tourmentée. Mais le résultat sur scène est terne et manque d’incarnation. Tout est pesant et nébuleux. La mise en scène de Thierry Klifa manque cruellement de nuances et de tension. On ne sent pas de flamme, pas de passion déchirante. Le spectacle est entrecoupé de standards de la chanson française revisités par Alex Beaupain. On entend « Capri c’est fini » de Hervé Villard ou « Cherchez le garçon » de Taxi Girl. C’est gentil et frais, mais cela n’apporte pas grand chose.

Alors il y a bien sur Fanny Ardant et Nicolas Duvauchelle, deux grands acteurs. Mais le spectacle ne décolle pas pour autant. Thierry Klifa ne parvient pas à mettre en valeur le texte de Duras et le talent de ses interprètes. La mise en scène toussote. La scénographie est triste. On a eu le sentiment d’assister à un beau gâchis théâtral.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Des journées entières dans les arbres

De Marguerite Duras

Mise en scène de Thierry Klifa

Avec Fanny Ardant, Nicolas Duvauchelle, Agathe Bonitzer et Jean-Baptiste Lafarge

Durée: 1h50

Théâtre de la Gaité Montparnasse

Du 21 janvier au 30 mars 2014

Du mardi au samedi à 21h

Matinée le dimanche à 15h30

1 février 2014/par Stéphane Capron
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