Flirter avec le diable, c’est un peu jouer avec le feu. Reste à savoir qui tire vraiment les ficelles. Pour Robert Wilson, Faust et Méphisto sont comme le yin et le yang, les deux faces d’une même monnaie, une alchimie subtile pleine de rebondissements où les rôles de chacun seraient moins définis qu’il n’y paraît au premier abord. À plus de 70 ans, le metteur en scène poursuit son heureux compagnonnage avec les comédiens du Berliner Ensemble pour offrir une version très enlevée, dense et sarcastique à souhait du Faust de Goethe – sur une musique signée par Herbert Grönemeyer. C’est peu dire que Wilson se promène tout à son aise dans cette œuvre qu’il aborde pour la première fois, mais dont il connaît bien le thème pour l’avoir déjà traité dans Dr Faustus Lights the Lights de Gertrude Stein, The Black Rider de William Burroughs ou le Faust de Gounod. Hugues Le Tanneur dans dossier de presse du Théâtre du Châtelet.
Durée : 4h avec entracte
Théâtre du Châtelet
Du 23 au 29 septembre 2016
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