A découvrir une sélection d’oeuvres exceptionnelles pour illustrer l’histoire des arts du cirque en France : espaces, écuyers, acrobates et clowns, incarnés par des documents à la fois historiques et contemporains.
Né en Angleterre, mais développé en France, le cirque est une forme artistique universelle, sans frontières connues, qui n’a cessé d’évoluer et de se transformer depuis plus de deux siècles. Riche d’une histoire aux multiples accents, les arts du cirque puisent leurs racines au coeur des civilisations les plus éloignées, mais ils se définissent aussi comme un plaisir de proximité.
A l’aube du troisième millénaire et à la veille de son deux cent cinquantième anniversaire, le cirque continue de faire preuve d’une créativité inépuisable. Depuis sa création, le cirque n’a cessé de générer une iconographie exceptionnelle sur son histoire, ses formes et ses acteurs. C’est de cette matière d’une infinie richesse
que peuvent naître de nouvelles propositions : la « mémoire féconde » est sans doute le plus bel enjeu d’une telle exposition.
L’exposition présente une approche à la fois historique et esthétique de cet art du spectacle extrêmement vivant qui se décline aujourd’hui sous de multiples formes. En contrepoint d’un ensemble de photographies contemporaines, affiches, estampes et sculptures suggèrent d’étonnantes résonances d’un siècle à l’autre.
Par leur intermédiaire, c’est à une véritable et passionnante confrontation des regards que le spectateur est convié.
La notion d’écho d’une oeuvre à l’autre est fondamentale dans la compréhension d’une collection et d’une exposition : le cirque s’est développé à l’échelle du monde et s’attacher à valoriser l’une de ses traditions est une manière de les appréhender toutes.
Les oeuvres juxtaposées dans une exposition aident à comprendre comment s’établissent les liens entre les pratiques, qu’elles soient nées à l’aube de l’Humanité ou au cours du 19ème, voire du 20ème siècle.
La Maison des Arts de Créteil présente l’exposition France, Terre de cirques du 24 mars au 1er juin 2018.
Avec les photographies de Christophe Raynaud de Lage, et le documents de la collection Jacob-William.
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