Chez Jean-Christophe Boclé, danse et musique se conçoivent en même temps. À la recherche de l’intonation juste. D’autant qu’il s’agit ici d’incarner le vivant, de le transcender en une raison d’être. Des musiques de Chopin et de Webern habitent la partition d’Orlando Bass, de manière fragmentée et recomposée, comme l’est la danse. Les corps se déplacent, migrent, échouent, repartent.
Le vivant est un bien commun qui ne se conserve pas. C’est une (r)évolution permanente. Si le corps est matière vivante, le chorégraphe propose une lecture graphique de ses lignes : certaines flanchent, d’autres s’épanouissent dans la vibration venue du son ou d’un autre corps qui passe, avec une gestuelle qui n’appartient qu’à lui. Le risque serait l’échouement plus que de s’échouer volontairement en se laissant porter. Il suffit alors d’élever sa perception, de hisser son attention, d’accepter un moment de stress positif, et l’horizon se fait cristallin.
est au-delà… Une raison d’être
Jean-Christophe Boclécréation musicale Orlando Bass
avec
les danseurs Aure Barbier, Constance Pidoux, Clément Carré, Charles Noyerie
et les musiciens Yumi Otsu – piano, Eudes Bernstein – saxophone alto, et André Tallon – saxophone ténor
lumière Saïd Fakhouryproduction Nadia Alsalti
soutiens Drac Île-de-France dans le cadre de la résidence territoriale 2024 d’Ektos à la Courée – centre culturel de Collégien (77), Micadanses, Le Regard du Cygne, le CN D – Centre national de la danse – Pantin, L’Azimut – Antony/Châtenay-Malabry, Conservatoire du 17e Claude Debussy29 et 30 janvier 2026
Théâtre de la Cité Internationale
dans le festival Faits d’hiver




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