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Emmanuel Daumas dans le jardin de Candide

Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre

Serge Bagdassarian, Laurent Stocker, Laurent Lafitte © Cosimo Mirco Magliocca

Ironique, espiègle, la mise en scène  d’Emmanuel Daumas traduit en peu de temps l’esprit insolent et sarcastique de l’œuvre de Voltaire. On s’amuse souvent malgré des petites baisses de régime.  

Pour monter Candide en un peu plus d’une heure, Emmanuel Daumas a du faire des choix pour rendre compréhensible ce conte de Voltaire qui a défrayé la chronique lors de sa parution sous l’anonymat en 1759. Voltaire, déjà emprisonné par le pouvoir royal est alors exilé en Suisse.  

Candide (Laurent Stocker) vit au château du baron de Thunder-ten-tronckh en Westphalie. Il est amoureux de la jeune Cunégonde (Julie Sicard). Les deux jeunes amants se découvrent, se reniflent littéralement. Tout le début du spectacle est enlevé et respecte l’esprit pernicieux de l’œuvre de Voltaire. On rit beaucoup des situations, on se moque des personnages. Puis Candide est chassé du château. Il parcourt alors le monde du Portugal à l’Eldorado en passant par le Paraguay et Constantinople. La pièce devient alors un récit d’aventures. Candide se mue en une sorte d’anthropologue. Dans sa quête de l’optimisme il devra affronter un tremblement de terre, un naufrage, il rencontre un indien de 170 ans (Serge Bagdassarian), un eunuque (Laurent Laffite)…Toutes ces scènes sont de petits moments de plaisir, et les comédiens s’en donnent à cœur joie. Et pourtant le plaisir s’émousse assez vite, et c’est dommage. Certains monologues cassent malheureusement le rythme, comme celui de la vieille (Claude Mathieu).  

Emmanuel Daumas qui avait réussi avec une autre adaptation littéraire, La pluie d’été de Duras, à soulever notre enthousiasme ne parvient pas totalement à nous faire sortir en joie de ce voyage exotico-philosophico-espiègle.  

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr  

Candide de Voltaire  

adaptation et mise en scène d’Emmanuel Daumas  

Avec  

Claude Mathieu  

Laurent Stocker  

Julie Sicard  

Serge Bagdassarian  

Laurent Lafitte  

Scénographie et costumes de Katrijn Baeten et Saskia Louwaard  

Lumières de Bruno Marsol  

Durée: 1h15  

Studio-Théâtre du 17 janvier au 3 mars 2013  

Représentations au Studio-Théâtre du mercredi au dimanche à 18h30  

19 janvier 2013/par Dossier de presse
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