Avec Descendre du cheval pour cueillir des fleurs, la Cie Sans la nommer poursuit sa réflexion autour de la mémoire ouvrière et de la question de la transmission, au cœur de chacun de ses dispositifs scéniques. Cette réflexion prend forme ici à travers l’histoire de trois sœurs imaginée à partir de témoignages collectés auprès d’enfants d’ouvrier.e.s. Que reste-t-il de la classe ouvrière dans les vies et les consciences de ses enfants ? Où se place l’héritage ouvrier ? Comment s’opère cette transmission ? Et où est-ce que ça coince ?
Cette histoire se passe après la disparition prématurée d’un couple d’ouvriers mais cette histoire ne parle pas de deuil. Cette histoire met en présence trois femmes de vingt, trente et quarante ans mais ne parle pas de maternité. Comme chez Tchekhov, il n’est jamais question d’enfants mais d’adultes qui redeviennent des enfants. Ça parle de mémoire, de transmission et de l’oubli.
C’est l’automne. Une maison en bord de Seine, quelques cartons, la table familiale et trois sœurs. Toutes les trois réunies dans la maison, ça n’arrive jamais. Peut-être qu’il faut tout nettoyer pour la visite. Vider la maison pour la vendre, peut-être.
Descendre du cheval pour cueillir des fleurs par la Cie Sans la nommer
Ecriture et mise en scène : Fanny Gayard
Ecriture et jeu : Rose Guégan, Jana Klein, Camille Plocki
Costumes : Julie Dhomps
Lumière et régie générale : Thibault Lecaillon
Son : Didier Léglise
Conception et fabrication du décor : Joël Assié et les apprentis menuisiers du CFA L’EA de Gennevilliers
Production : Cie Sans la nommer
Coproduction : Collectif 12 à Mantes-la-Jolie, Ville de Gennevilliers, avec l’aide à la création de la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la communication – DRAC Île-de-France et le soutien de la SPEDIDAM.
Soutien : Le Bureau Trois à la Générale à Paris, Super Théâtre Collectif à Charenton-le-Pont, MJC Théâtre de Colombes, RAVIV, Résidence d’écriture Studios de Virecourt / Compagnie MAPS, le Centquatre à Paris.
Théâtre Studio Altfortville
Du 9 au 19 octobre à 20h30, relâche le dimanche
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